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Critique de Alfaric


Ce tome 22 intitulé "La Jonque céleste", et paru en 1998, permet à Roger Leloup de donner toute la mesure de son talent en dessinant les paysages de la région de Guilin en Chine... (Le Guangxi situé au sud du pays)
Passons rapidement sur une mise en place mi Hergé mi Jacobs inutilement compliquée, surtout dans le cadre d'un épisode de 48 pages : un star de l'archéologie recherche le tombeau d'une reine oubliée de la Dynastie Song, mais la dernière demeure de troisième épouse de l'empereur Tchen Tsong a déjà été retrouvée par Lin Po, dernière légataire de son secret... La fibre maternelle est à l'honneur, mais autant pour Yoko mère adoptive de la petite Rosée c'est évident, autant pour Lin Po et bien encore une fois il manque le pourquoi du comment ! (alors qu'on perd des pages sur des éléments aucunement important, voire aucunement utile à l'avancement du récit)
Yoko fait une fois de plus appel à Monya pour voyager dans le temps (et dans ce diptyque chinois, elle sert davantage que de convoyeuse spatio-temporelle), et toute le fine équipe part au Moyen-Âge pour offrir un autre destin à la princesse Sin-Yi morte à l'âge de 6 ans... Et la Team Yoko doit prêter main-forte au Conseiller Tch'ou qui veut qu'elle vive et le Prince Wang qui veut qu'elle meurt ! Tout l'intérêt de l'album vient des efforts déployés par la Team Yoko pour la protéger et pour la faire sortir vivante des méandres de l'Histoire sans changer la trame temporelle (l'auteur contournant le problème des paradoxes temporels ^^)... On se doute que Sin-Yi est une épouse symbolique devant censément assurer l'assentiment de la population dans la région, que le Prince Wang a mis la région en coupe réglée, qu'il en accuse la petite-fille auprès de ladite population et qu'il pousse cette dernière à s'en débarrasser pour masquer les traces de tous ses méfaits. Mais ce n'est pas spécialement bien développé, voire bien expliqué : encore une fois la malédiction des 48 pages, mais désormais je soupçonne aussi l'auteur d'être meilleur dessinateur que conteur et d'être en délicatesse dès qu'il sort de sa formule préférentielle du récit pulpien ou un péril en chasse un autre...
Au final un bon tome quand même, qui prend plus de saveur avec le suivant qui en reprend peu ou prou tous les personnages ! (donc un suite qui ne dit pas son nom ^^)
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