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Critique de MissAlfie
Au final, le résultat est pour moi assez mitigé... Plus de 600 pages pour le romans, moins de 200 pour l'album : rien que là, on se doute que des coupes ont été faites. L'intrigue, reconnaissons-le, est plutôt bien respectée, on retrouve les grandes lignes, mais il manque toutes les subtilités, les éventuels atermoiements, les doutes, qui sont survolés... Sensation de survol général, voilà ce que je retiens de cette lecture. Il manque de l'intensité, même si les dessins de Christian de Metter (et je vais y revenir) sont très bon. Il manque de l'intensité dramatique car tout se déroule trop vite. On picore, peut-être pour y revenir plus tard après tout...
Heureusement, l'histoire est portée, je le disais, par un dessin très bon. De Metter réussit à traduire les descriptions de Pierre Lemaitre par des mises en page, des couleurs, des regards, des expressions de visage... Si la BD n'est pas très bavarde, se contentant des dialogues, les images à elles seules parlent. Mais justement, c'est peut-être là que je suis un peu passée à côté : j'aime tellement les mots de Pierre Lemaitre, j'aime tellement le avec lequel il crée une ambiance que je me suis sentie déroutée par cette lecture.
Ceci dit, et là c'est un vrai scandale à mon goût : pourquoi avoir choisi cette couverture là ?! Dès que j'ai vu l'album, j'ai hurlé, et je hurle toujours : il y avait mille autre illustrations qui auraient pu convenir... Celle-ci... Comment dire... Lisez le livre ou la BD, et vous saisirez ! (J'aimerai comprendre comment Pierre Lemaitre, qui a visiblement travaillé en collaboration avec Christian de Metter, a pu accepter cela...)
Je crois ne pas être la seule lectrice du roman à s'être sentie déçue par cette bande dessinée. Je ne lui retire pas ses qualités, loin de là, j'espère même qu'elle pourra amener des lecteurs de l'album vers le roman car ce dernier révèle des subtilités et un suspense bien plus grand que ne le laisse supposer les 176 pages illustrées.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Heureusement, l'histoire est portée, je le disais, par un dessin très bon. De Metter réussit à traduire les descriptions de Pierre Lemaitre par des mises en page, des couleurs, des regards, des expressions de visage... Si la BD n'est pas très bavarde, se contentant des dialogues, les images à elles seules parlent. Mais justement, c'est peut-être là que je suis un peu passée à côté : j'aime tellement les mots de Pierre Lemaitre, j'aime tellement le avec lequel il crée une ambiance que je me suis sentie déroutée par cette lecture.
Ceci dit, et là c'est un vrai scandale à mon goût : pourquoi avoir choisi cette couverture là ?! Dès que j'ai vu l'album, j'ai hurlé, et je hurle toujours : il y avait mille autre illustrations qui auraient pu convenir... Celle-ci... Comment dire... Lisez le livre ou la BD, et vous saisirez ! (J'aimerai comprendre comment Pierre Lemaitre, qui a visiblement travaillé en collaboration avec Christian de Metter, a pu accepter cela...)
Je crois ne pas être la seule lectrice du roman à s'être sentie déçue par cette bande dessinée. Je ne lui retire pas ses qualités, loin de là, j'espère même qu'elle pourra amener des lecteurs de l'album vers le roman car ce dernier révèle des subtilités et un suspense bien plus grand que ne le laisse supposer les 176 pages illustrées.
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