Les recasés de la République

Il est rapidement apparu avec l’élection de François Hollande que les énarques issus de sa promotion débouchaient le champagne. Une voie royale s’est ouverte devant eux pour briguer la direction d’une administration prestigieuse ou d’une institution délectable, voire d’une entreprise publique, même s’ils s’étaient aventurés à soutenir des leaders de droite.
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Les bombes, ça ne s’enfouit pas d’un claquement de doigts. Il y faut de la délicatesse et un zeste de pression aux bons endroits pour éviter l’explosion.

Analyser notre démocratie malade exige de noter ses symptômes, de prendre conscience des corps qu’elle cache aux citoyens derrière des recasages pudiques au lieu d’exposer les vrais tenants du pouvoir.

Les dirigeants socialistes, malgré leur discours moral, s’enrichissent comme les autres en passant entre les mailles de la fiscalité quand ils connaissent les ficelles. L’amalgame et la mauvaise foi font des ravages.

On ne livre pas des échanges aussi croustillants à des journalistes sans savoir que le propos a toutes les chances de se retrouver dans la presse.