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Citations sur Mailman (35)

C'est votre vie, Albert : trahi, déçu, incompris, certes, mais un héros malgré tout - un héros de tragédie !
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Elle possédait ce genre de visage étroit, parfaitement dessiné, qui la plaçait entre la mendiante affamée et le top model.
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Peut-être que l’admiration n’a rien à voir avec l’amour. Peut-être même que l’admiration n’est qu’une forme de haine, en réalité.
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Les gens paniquent quand ils n’ont pas vu les blockbusters à la mode. De quoi on va parler au boulot, sinon ?
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Si les lacs sont effectivement les empreintes du Créateur, alors le plus long et le plus profond d'entre eux ne peut-être que la marque de majeur, message inconscient des habitants de la Terre à l'attention de toute autre forme de vie intelligente : le plus grand doigt d'honneur de l'univers connu.
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Ils se voit en train de charger toutes les lettres et les secrets qu'elles recèlent ,et son humeur s'adoucit immédiatement.
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Les Américains adorent que les étrangers se transforment en Américains. Ils jubilent quand un immigré s'exclame avec un drôle d'accent : "J'adore l'Amérique !" "Allez, les Yankees !"
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Une lettre personnelle à moitié collée. Une autre dont le rabat est simplement rentré, la bande gommée n'ayant même pas été léchée. Puis une enveloppe kraft, doublée de papier bulle, fermée avec un trombone, sans scotch. Mailman est toujours aussi surpris et furieux de constater à quel point les gens se montrent négligents avec leur courrier : ne comprennent-ils donc pas que c'est leur vie privée qui est en jeu, leur numéro de carte de crédit, leurs secrets, des photos d'eux partiellement voire complètement dénudés ? N'ont-ils donc aucun respect pour eux-mêmes ? Sans compter que celui qui lit le courrier des autres aime le défi. Il désire mettre à profit la montagne d'ouvrages qu'il a réunis grâce à des prêts inter-bibliothèques, puis photocopiés, ces manuels d'espionnage auto-édités et reliés par spirales en plastique, toutes ses commandes par correspondance, pas toujours légales, ces démonstrations en vidéo, ces produits qui dissolvent les substances adhésives et ces substances adhésives qui durcissent les solvants, ces guides du parfait faussaire, ces différentes gammes de papiers et de tampons oblitérer volés, tout ce qu'il a stocké dans sa chambre a coucher. Il veut connaître le frisson d'ouvrir une lettre sans la détruire, d'en extraire le contenu sans offenser personne, de voir sans être vu. Il savoure tout autant la conquête que la victoire.
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Il n’avait jamais voulu avoir de chat ni même imaginé qu’il en aurait jusqu’au jour où Lenore en avait ramené un ; elle l’avait récupéré au labo de biologie médicale où on devait l’euthanasier. Un chaton. Ça faisait un bail que Lenore l’avait largué pour partir vivre avec son toubib, mais le bon docteur était allergique, le chat avait le poil long et Lenore avait gentiment demandé à Mailman s’il acceptait de s’en occuper quelque temps, dire que ces salauds voulaient l’assassiner, elle passerait régulièrement pour s’assurer que tout allait bien en attendant de lui trouver un foyer définitif. Au fait, elle l’avait baptisé McChesney. […] Le truc –qui était en réalité une femelle, mais que Mailman préférait considérer comme une simple chose, une sorte de bibelot ambulant, un gadget qui passe son temps à chier-, prenait, prenait, prenait sans jamais rien donner en retour, cette bestiole était totalement dépourvue de loyauté, de morale ou de sens des responsabilités. La seule qualité qu’on pouvait lui accorder, c’était son hygiène irréprochable : elle faisait très souvent sa toilette, de manière presque compulsive, surtout l’été, la période où elle aimait chasser les écureuils sur la pelouse pour les ramener dans la maison et les torturer en cachette jusqu’à ce qu’ils rendent leur dernier soupir. Il avait gardé ce chat une douzaine d’années, vivant seul avec lui dans cette maison qu’il partageait autrefois avec Lenore, jusqu’à l’automne dernier, où il avait fini par en avoir assez.
On aurait raisonnablement pu penser qu’un chat d’un âge aussi avancé commencerait à se calmer, qu’il ne s’enfuirait plus comme un dératé chaque fois que Mailman entrerait dans la pièce et qu’il cesserait de renifler sa nourriture pendant dix minutes avant de consentir à avaler une croquette. Mais non. Au lieu de ça, comme n’importe quel être humain, le chat s’enferra dans ses mauvaises habitudes et en pris même d’autres, tout aussi mauvaises, qui, bien que totalement nouvelles, s’accordaient parfaitement avec sa personnalité, comme par exemple de refuser sa litière, préférant demander à sortir afin de se soulager dans le jardin du voisin (qui n’a rien de plus propre, soit dit en passant), rituel auquel il se prêtait tant et tant de fois au cours de la nuit que Mailman ne se donnait même plus la peine de retourner se coucher une fois entamé le cycle d’ouverture et de fermeture de la porte d’entrée. Au plus fort de ce petit manège, il ne grappillait pas plus (comme la nuit dernière !) de trois heures de sommeil par nuit, autant dire qu’il la passait blanche. Ses rêves raisonnaient de miaulements monstrueusement déformés, et lorsqu’il parvenait à se traîner comme un zombi jusqu’à la porte, c’était pour se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’une fausse alerte.
[…] La situation lui étant devenue insupportable, il considéra qu’il n’avait pas d’autre solution que de se débarrasser de McChesney, coûte que coûte. Une nuit donc, il quitta son lit, poussa le chat dans sa cage, prit sa voiture, roula une bonne vingtaine de kilomètres en direction de la campagne et abandonna le chat dans un champ. Tout simplement. Quelqu’un le trouverait, supposa-t-il, lui donnerait à manger, le ramènerait chez lui et tout rentrerait dans l’ordre. Lors de la prochaine visite de Lenore, il lui expliquerait que McChesney s’était enfui, qu’il avait placardé des avis de recherche dans tout le quartier pour les beaux yeux de ex-femme, mais naturellement ça ne ferait aucune différence car le chat aurait déjà trouvé une famille aimante à la campagne, il vivrait dans une grange et passerait ses journées à chasser les souris, parce qu’après tout, les chats sont faits pour ça.
Le lendemain matin, il se réveilla en pleine forme […] et fut accueilli par la sonnerie du téléphone.
« Bonjour, vous n’auriez pas perdu votre chat, par hasard ? »

(P73-82)
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le café calme les enfants excités
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