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Critique de mylena


J'ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique Non-Fiction. J'ai eu énormément de mal à lire ce court ouvrage. D'abord parce que c'était une lecture sur épreuves et que la police d'écriture était un peu petite pour moi. D'un autre côté cela m'a permis de surligner abondamment le texte sans remords !
Au bout du compte ce que j'ai eu le plus de mal à lire c'est l'introduction : j'ai vraiment du m'y prendre à plusieurs fois et vu ce qu'il restait à lire j'ai bien failli abandonner. Mais le sujet m'intéressait vraiment, alors j'ai insisté et constaté que la suite était bien plus lisible.
Ensuite ce qui m'a pris beaucoup de temps, c'est que franchement, c'est démoralisant, et que je ne voulais en lire qu'une petite dose par jour.
Le titre du livre est bien choisi, « déconstruction » est à prendre au pied de la lettre : l'objet du livre est le démontage pièce par pièce du néo-libéralisme, comme on démonterait un appareil pour le comprendre.
Ce livre m'est apparu comme le rassemblement de tas de choses éparses que j'ai lu ces quarante dernières années, beaucoup n'y verront donc sans doute rien de neuf. Mais ces choses éparses sont articulées entre elles avec une logique implacable, et en cela me paraît nouveau et plus clair.
Il n'y a pas énormément de citations mais elles sont toutes très bien choisies, que ce soient celles de Marx ou celles des penseurs du néo-libéralisme qui sont particulièrement parlantes. Les exemples pour illustrer les mécanismes à l'oeuvre sont tous bons, dommage qu'il n'y en ait pas plus. Non pas que ce soit indispensable à la compréhension, mais ça allégerait un peu la difficulté de lecture, en réduisant la densité des termes économiques. le texte est en effet d'une grande densité : quand je reprends le texte lu, je m'aperçois que j'ai énormément surligné alors que je ne voulais surligner que ce qui était essentiel.
Pour le fond, sans être féru en économie, je pense que l'auteur a malheureusement raison, et je sors de cette lecture très démoralisée : sa conclusion est très brève, proche comme il le suggère lui-même d'une pure incantation.
Je n'ai pas beaucoup l'expérience de livres de ce genre, mais il me semble que cela fait partie des livres importants (comme No Logo de Naomi Klein)
Juste une remarque : la quatrième de couverture est relativement trompeuse par son ton qui ne reflète en rien celui de l'ouvrage.
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