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Critique de Bouldegom


Baruch Spinoza, grand philosophe du 17éme siècle, n'est pas le plus facile à lire, c'est pourquoi Frédéric Lenoir s'emploie dans son livre à proposer un chemin d'accès à sa pensée plus simple, pour en faire surgir l'essentiel.
Qu'est-ce que je retiens de cette lecture?
D'abord que Spinoza a eu un parcours personnel difficile. Tellement désireux de vivre selon son éthique très rationnelle, il est repoussé par sa congrégation religieuse, puis déçu par la vie sociale, il s'exile pour ne se consacrer qu'à sa philosophie.
Ensuite qu'à bien des égards, sa vision du monde, son interprétation de la Bible, son analyse de l'être humain, ressemblent assez à ce qu'on peut trouver dans le bouddhisme ou l'hindouisme.
Enfin, ce qui le caractérise, c'est la quête de la joie. A l'inverse de beaucoup, il pense qu'il ne faut pas renoncer à ses passions pour trouver le bonheur, mais qu'il faut les orienter par la raison. Selon lui il faut identifier sa vrai nature et la servir; se faire plaisir et éliminer tout ce qui nous cause de la tristesse. Ainsi nous renforçons notre être par la joie, et nous sommes en harmonie à l'intérieur comme à l'extérieur de nous-mêmes. L'idée est plus que séduisante!
Je relève quand même, en accord avec Frédéric Lenoir, deux points de divergence. Sa vision des femmes et des animaux.
Cette lecture m'a beaucoup plu, j'y ai rencontré un philosophe axé sur la joie et en avance sur son temps, dont la pensée pourrait être utile dans bien des circonstances d'aujourd'hui.
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