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Critique de Takalirsa


Ayant déjà lu quelques incontournables du développement personnel, je n'ai pas eu l'impression de découvrir de nouveaux éléments avec cet essai, qui ne propose par ailleurs pas vraiment d'exercices pratiques. Néanmoins je l'ai trouvé passionnant parce qu'il aborde la « quête de sagesse » en mêlant philosophie et spiritualité, religion et psychanalyse, dans un texte à la fois fluide et très instructif. Les références de l'auteur sont éclectiques – Jésus et Bouddha côtoient Platon et Socrate, Spinoza rejoint Montaigne, l'abbé Pierre fait écho à Ghandi, etc. - et il est incroyable de réaliser cette cohérence réflexive, ces modes de pensée convergents, à travers les siècles et les pays. Frédéric Lenoir explique bien comment, au fil des années, il s'est imprégné de ces modes de pensée pour résoudre ses propres conflits intérieurs, n'hésitant pas à évoquer son expérience personnelle pour donner corps à son propos. J'ai apprécié également qu'il élargisse son discours à la société et même à l'humanité toute entière, précisant que si la sérénité est avant tout un travail sur soi-même, on ne peut pleinement exister sans les autres. Il est notamment question de respect, d'amitié et de partage, des vertus de l'humour (qui « rassemble, crée immédiatement une communion, fait tomber toutes les barrières sociales et culturelles. »), du détachement des choses matérielles sans pour autant les dénigrer (« Le vrai bonheur réside dans le juste milieu. Quelque part à mi-chemin entre l'assouvissement des désirs et leur contrôle total. »), de savoir apprécier les beautés de la nature et la joie des choses simples. Et surtout, de se réveiller chaque matin « en me disant que ceci est peut-être ma dernière journée. Et que je dois donc la vivre en pleine conscience. »). C'est en étant en paix avec soi-même et avec les autres que l'on peut espérer accéder à une vie épanouissante.
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