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Critique de Wictoriane


Une maison à Venise. Une vieille dame acariâtre, pour ne pas dire odieuse, est retrouvée chez elle, le crâne défoncé par son médecin. le vol paraît être le mobile du meurtre : l'appartement est sens dessus dessous et la bonne, une femme immigrée clandestine, qui restait à demeure, a disparu. La nièce de la défunte affirme que les 700 euros qu'elle venait d'apporter à sa tante ne sont plus dans l'appartement. Lorsque la police retrouve la bonne en fuite, celle-ci est en possession de 700 euros. La police est satisfaite et croit tenir la coupable. En tentant de s'échapper, la bonne affolée dans sa tentive de fuite, meurt malencontreusement écrasée sous un train de marchandises. L'affaire est, semble t'il, résolue, malgré la mort du suspect.

A son retour d'Angleterre, trois semaines après les faits, un témoin se présente à la police : la jeune femme habite en face de la vieille dame assassinée et affirme avoir vu la bonne en bas de l'immeuble, enfermée dehors, affolée par le fait que sa maîtresse ne veuille plus la laisser entrer dans la maison. Prenant la décision de rentrer dans son pays, la jeune femme la prend en pitié et lui offre les 700 euros qu'elle vient de retirer de la banque, l'emmène à la gare et lui paye son billet de train pour le retour. A la lueur de ce nouveau témoignage troublant, le commissaire Guido Brunetti reprend l'affaire qui lui semble fort plausible et ce, malgré l'interdiction que lui fait son supérieur, le vice-questeur, et au grand mécontentement de l'inspecteur qui avait mené l'enquête pendant ses vacances.

Si ce n'est pas la bonne qui a assassiné la vieille ingrate, qui a pu agir ainsi et pourquoi ? le fils de la défunte faisait il chanter quelqu'un ? Cette piste est suivie par le commissaire car des rentrées d'argent mensuelles duraient depuis plusieurs années et étaient ensuite ventilées sur plusieurs comptes. Cet argent a finalement été transféré vers un paradis fiscal quelques jours seulement après la mort de la vieille vénitienne. de son mari ou de son fils, morts tous deux depuis des années, lequel avait trouvé une preuve pour faire chanter un personnage sans doute respectable ? le commissaire entreprend une longue et minutieuse enquête dans l'entourage de la vieille dame, ainsi que dans son grenier où sont remisés les derniers souvenirs.

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Tentée par le découverte de Venise et aimant les polars, je ne pouvais que lire, au moins une fois, du "Donna Leon", auteure réputée pour faire vivre ses personnages dans cette ville sérénissime et mystérieuse. le style est plaisant, parfois amusant. Un bon moment de lecture.
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