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Critique de Fantine


Le don du mensonge se déroule juste au moment de la sortie de l'Italie du confinement, au plus fort de l'épidémie de Covid19 en 2020. le pays et en particulier Venise est désertée par les touristes.

Au vue du calme et de la tranquillité qui sévit alors dans la Cité des Doges, Brunetti en profite pour se réapproprier sa ville tout en accédant à la demande d'une ami. Requête qui lui semble rapide et élémentaire à finaliser.

Mais connaissant notre commissaire préféré, rien n'est simple avec lui. En effet, il fourre toujours son nez dans des affaires douteuses. Mettant parfois sa carrière en péril. Ce qui est le cas là puisqu'il s'agit d'une affaire non officielle. L'expérience aidant, le fait qu'il soit futé, observateur, etc, fait qu'il arrive toujours à retourner la situation en sa faveur.

Au fil des pages, il n'est plus question de sérénité, de quiétude pour Brunetti puisque une sombre affaire de détournement d'argent se profile à l'horizon. Les rêves de tranquillité, d'apaisement du Commissaire s'envole donc rapidement. La routine n'étant pas son fort, cela l'arrange bien.

Un bon opus dans lequel on retrouve le personnage fétiche de Donna Leon, égal à lui-même, empathique, au service des autres et cela même si j'avoue une petite préférence à William Olivier Desmond (1939 - 2013) en tant que traducteur officiel de Donna Léon à la traductrice actuelle - Gabriella Zimmerman - qui me semble moins à l'aise avec l'univers de Donna Leon que son défunt confrère.

Mais malgré tout, le don du mensonge est prenant et se laisse dévorer littéralement.
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