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Critique de collectifpolar


Depuis deux ans ou trois ans j'ai repris la lecture de Donna Leon. Et à nouveau je me suis retrouvée prise au piège par cette auteur, la plus italienne des auteures américaines et son amour de la sérénissime.
Une nouvelle fois donc vous l'aurez compris on part pour Venise. Oui mais pas la Venise des jolies cartes postales, non, celle de l'intérieur, celle de la vraie vie, celle qui n'est malheureusement pas épargné par les assassinats, les trafics et autres délits et surtout par le crime organisé.
Mais alors que nous raconte « le don du mensonge »
Le commissaire Brunetti vient en aide à une ancienne voisine, celle de son enfance Elisabetta Foscarini . Celle-ci qui soupçonne son gendre, Enrico Fenzo, d'activités criminelles. Et craint pour la vie de sa fille Laura.
Et comme tout est calme à la Questure alors que Venise est tranquille et vie au ralenti en ces temps de pandémie mondiale, Brunetti se sent de faire du zèle et d'enquêter en douce sur les affaires du gendre d'Elisabetta.
Notre commissaire fini par persuadé une partie de son équipe à enquêter avec sur cette affaire non officielle. Il entraine avec lui notamment de la Signorina Elettra et de la commissaire Claudia Griffoni qui fouilles dans les entreprises de Enrico Fenzo mais aussi dans celles de son beau-père le signor Bruno del Balzo
Et puis tout s'accélère, Flora Fenzo-del Balzo voit son cabinet vétérinaire mis à sac
Et là, l'enquête de Brunetti devient officielle et tout son équipe est sur le pont.
Et avec eux on va découvrir le milieu de la mafia vénitienne. Si, si c'est possible, même a Venise les hommes restent les mêmes et la cupidité ne les épargne pas…
Ce que j'ai aimé dans ce 31e opus des enquêtes de notre bon commissaire Brunetti c'est que Donna Leon prenne son temps. Elle fait trainer en longueur les découvertes de nos limiers, elle nous fait déambuler avec eux dans la rue de la cité des doges désertés par ses trop nombreux touristes.
Et d'ailleurs sans touriste pas d'argents providentiels et faciles pour les petits malfrats locaux.
Elle aborde aussi ici des thèmes qui lui sont sans doute plus personnels, comme la vieillesse par exemple, l'envie de vivre à son rythme, du temps qui passe et de profiter plus pleinement de tout.
Oh ce n'est pas l'intrigue la plus soutenue des nombreuses enquêtes du commissaire Brunetti mais c'est sans doute une des plus personnelles de notre autrice qui même si elle n'y vie plus nous offre une nouvelle fois une très belle ode à la Venise la sérénissime.
Et comme elle, on aime profiter du calme de la cité lacustre et de ses îles.
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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