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Critique de mjaubrycoin


Dans les pas du Commissaire Brunetti à Venise, il ne faut pas s'attendre à haleter d'impatience jusqu'aux dernière pages qui dévoileront la fin de l'histoire et le nom du coupable ! Il faut accepter de savourer avec nonchalance la vie quotidienne d'un brillant policier, philosophe à ses heures, fin lettré (sur sa recommandation, je vais d'ailleurs relire Les Troyennes d'Euripide), un de ceux qui acceptent de lever le nez en l'air pour humer l'arrivée du printemps et qui prennent le temps qu'il faut pour démêler les intrigues de leurs contemporains.
Toute la famille est au rendez-vous et on les retrouve avec un plaisir sans partage. Il y a cependant un nouveau venu l'espagnol Gonzalo, parent d'un enfant Brunetti et ami de toujours du Comte Fallier son beau-père.
Ce sera lui qui sera au centre du roman car son entourage s'émeut de sa volonté d'adopter un jeune homme pour lequel il éprouve de si tendres sentiments qu'il souhaite lui transmettre toute sa fortune.
Faut-il dissuader ce vieil homme qui n'a jamais fait secret de son homosexualité de déposséder une lointaine famille avec laquelle il n'entretenait d'ailleurs que peu de liens ? L'ami de coeur bénéficiaire de ses largesses ne serait-il pas tenté de hâter le passage de vie à trépas de son bienfaiteur afin de mettre plus vite la main sur le magot ?
Il n'en aura pas l'occasion car si Gonzalo meurt, c'est bien de mort naturelle. Mais un autre cadavre ne va pas tarder à imposer un rebondissement inattendu ...et le commissaire Brunetti fera une fois de plus usage de ses fins talents de psychologue pour démasquer le coupable.
Un regret cependant . Comme c'est souvent le cas dans les romans de Donna Léon la fin des un peu abrupte et elle laisse le lecteur en plan, dans l'attente bien sûr d'un nouvel épisode car le plaisir de lecture ne s'affaiblit pas au fil des volumes, bien au contraire ....
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