Elmore Leonard, c'est un peu le
George Simenon de la littérature américaine : une histoire qui se tient, une méthode efficace dans le traitement stylistique, des dialogues incisifs, des descriptions précises et rapides, une style finalement très cinématographique - dans le sens où chacun de ses livres pourrait être le scénario d'un succès-.
A part ça,
Les chasseurs de primes sont deux, et puis toute une bande de malfrats tout droit sortis de chez Leone auxquels on ne manquera pas d'ajouter la dose thérapeutique de militaires Mexicains.
Ce roman est un joyeux bordel dont il est nécessaire de parcourir les pages rapidement tant l'action est tendue d'un bout à l'autre du roman. S'il ne révolutionne rien et n'est pas le chef- d'oeuvre de son auteur, il évoque avec un mélange de romantisme cruel et de fantasme ces guerres Apaches qui ont fait par le passé tellement de dégâts sur la frontière étatsuno-mexicaine.
Très bon divertissement.
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