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3.52/5 (sur 1055 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : La Nouvelle-Orléans, Louisiane , le 11/10/1925
Mort(e) à : Detroit, Michigan , le 20/08/2013
Biographie :

Elmore John Leonard Jr. est un romancier et scénariste américain.

Il commence à écrire dès l’âge de 10 ans. Des brouillons de westerns, le genre qu’il adore en images. Il poursuit pour le journal de son lycée, avant d’ouvrir une parenthèse en 1943. Il s’engage pour deux ans et demi dans la Navy. A son retour, il s’inscrit à l’Université de Detroit. Il en ressort diplômé d’anglais et de philosophie en 1950.
Pour ses débuts en littérature, il opte pour le western, le genre littéraire le plus en vogue aux Etats-Unis dans les années 1950. Sa première nouvelle est publiée en 1951, dans un pulp magazine, "Argosy", ces magazines bon marché où fleurit à l'époque la littérature de genre. Ses nouvelles paraissent dans des magazines masculins et des pulps. Il en publiera une trentaine ainsi que cinq romans dont "The Bounty Hunters" (1953) est le premier.
L'une de ses nouvelles, "The Captives", est adaptée en 1957 sous le titre "The Tall T" (titre français "L'Homme de l'Arizona") par Budd Boetticher, marquant le début d'une collaboration ininterrompue avec Hollywood.
Les seventies marquent un tournant décisif dans son œuvre. Constatant l'assèchement du lectorat de western par la télévision, qui en diffuse une trentaine par semaine, Leonard change son fusil d'épaule et se met au polar. Mais ce n'est qu'en 1983, soit trente ans après ses débuts, qu'Elmore Leonard est enfin consacré, pour "La Brava", par un Edgar, la plus prestigieuse récompense pour un roman policier aux Etats-Unis. Deux ans plus tard, il entre dans la liste des best-sellers avec "Le jeu de la mort" ("Glitz").
Il aura fallu attendre les années 1990 pour que le septième art rende justice à son univers où l'humour noir se marie aux flambées de violence. Trois succès l'ont fait accéder au statut d'auteur culte: "Get Shorty" (1995), de Barry Sonnenfeld, "Jackie Brown" (1997), de Quentin Tarantino, qui le tient pour son écrivain fétiche, et Steven Soderbergh, qui fit de "Loin des yeux" un superbe "Hors d'atteinte" (1998).
En 2012, il est lauréat du National Book Award pour l'ensemble de son œuvre.

La France découvre l’auteur seulement en 1976 avec "Plus gros que le ventre", qui appartient au cycle de Detroit, comme "La Loi de la cité" qui obtient en 1986 le Grand prix de littérature policière.
Divorcé trois fois, père de cinq enfants, Elmore Leonard rédigeait son 46e roman lorsque la mort a interrompu son plan de travail.

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Source : /www.polars.org
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Citations et extraits (202) Voir plus Ajouter une citation
"J'aime bien qu'on parle beaucoup dans un livre, et j'aime pas trop que quelqu'un vienne me dire à quoi ressemble le gars qui parle. Je peux pouvoir me représenter à quoi il ressemble d'après sa façon de causer... m'imaginer ce qu'il pense d'après ce qu'il dit. J'aime bien les descriptions mais pas trop quand même."
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Jerry était un courtier d'assurances à la retraite de soixante-sept ans, qui portait une casquette de golf penchée sur le côté et se faisait inviter à dîner par des veuves toutes heureuses de faire encore la cuisine pour quelqu'un et de prendre un peu de bon temps. Moran s'imaginait des hanches desséchées et des amas de cellulite.
Jerry disait que c'est dans les vieilles marmites qu'on fait de la bonne soupe.
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- Bon, d'accord, on la protège, marmonnait Roland. On empêche tous ces enfoirés de s'approcher de sa petite culotte. Ouais, ça me va...
Viviane lui tendit l'enveloppe. Elle devina ses pensées.
- Roland, ce n'est pas parce que vous protégez sa petite culotte que vous êtes autorisé à y toucher.
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Les putains de La Havane, dit Fuentes à Tyler, n'acceptent pas l'argent des soldats espagnols ordinaires, les soldados rasos, qui ne sont payés presque rien. Ce qu'elles font, c'est qu'elles leur demandent cent cartouches de mausers pour coucher avec eux, et comme ça le soldat a l'impression que ça ne lui coûte rien. Fuentes dit que les putains donnaient les cartouches aux insurrectos, c'était une de leurs façons d'obtenir des balles pour les fusils pris aux soldats espagnols qu'ils avaient tués.
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tu te souviens de ce film ou Woody Allen attaque une banque ?
-Prends l'oseille et tire-toi.
-Il tend un mot à l'employée, elle regarde le papier et dit: "Vous avez un blingue ? C'est quoi un blingue ?" C'est assez juste, parce que la plupart des pilleurs de banque sont de sacrés cons.
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- Je mange pas beaucoup, répondit Frank.
- Non, mais tu bois trop. Tu sais combien de calories il y a dans un verre de whisky ? Ce que tu bois là, ces doubles doses, c'est comme deux ou trois repas.
- Parce que tu comptes ce que je bois, maintenant ?
- Je pourrais pas, ça va trop vite.
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Elmore Leonard
J'essaie de couper tout ce que vous sauteriez.
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-On ne fait d'omelette sans casser d'œufs, dit Nancy.
-T'as flingué un cueilleur de concombres et t'as trouvé le bonheur.
-C'est un peu une histoire à la Cendrillon, dit Nancy, ça me plait.
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J’ai claqué la plus grande partie de mon pognon dans la gnôle, les filles et les bateaux. Le reste, je l’ai gaspillé.
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" Il y a un vieux proverbe indien, dit Stick, qui dit, on ne peut pas se faire une idée d'un mec tant qu'on n'a pas fait un kilomètre dans ses mocassins. Je n'ai pas pu faire ça, mais la nuit dernière, toute la nuit, je me suis imaginé dans les chaussures à talons en cuir verni rouge de cet enfoiré (...).
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