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Critique de marina53


Anne visite des maisons sans jamais les acheter. Elle se contente d'explorer les lieux et de s'abandonner à quelques rêveries. Celle-ci sera la trentième et la dernière, elle en est soulagée. Au coeur du village, elle loge dans une petite auberge aux persiennes tirées pour se protéger d'une chaleur inhabituelle. La maison est à six kilomètres de là, au lieu-dit La pinède. le rendez-vous était pris pour le lendemain avec un homme de l'agence. Dans cette auberge, il y a cet homme, Alex, qui semble laisser toujours sa porte entrouverte et croit en l'éphémère, le chat orange, la jeune fille aux pieds nus de l'auberge. Tout, dans ces lieux, ces personnages, la ramènent à son passé, notamment à son père qu'elle a trop peu connu...

Michèle Lesbre se dévoile dans ce roman et fait la part belle aux sentiments, émotions et sensations passés. L'on revit avec elle ces instants du passé, parfois douloureux, souvent baignés de nostalgie. Les souvenirs s'entremêlent, le présent refait surface au détour d'une image, elle met des mots sur des non-dits. L'on avance avec elle et l'on en apprend un peu plus sur cette femme qui se cherche. Michèle Lesbre nous livre un roman profondément intimiste et nous plonge dans une ambiance ouatée dans laquelle on avance à pas feutrés, bercé par le tic-tac d'une montre si chère. L'écriture, poétique et sereine, sert à merveille ce récit délicat.
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