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Critique de Marti94
Tous les prétextes sont bons pour découvrir de nouvelles lectures alors je participe chaque année au prix des lecteurs de la bibliothèque municipale. L'intention est de promouvoir de jeunes auteurs ou autrices publié.e.s dans la petite et moyenne édition.
Je commence avec "Presqu'îles" de Yan Lespoux édité chez Agullo, un recueil de nouvelles ou plutôt de textes courts dont le point commun est la géographie, le territoire du Médoc dont l'auteur est originaire. Il y en a trente-trois comme le département de la Gironde.
Il ne s'agit pas du Médoc des grands crus mais de celui des pins, des marécages, des dunes et de la mer. Ce sont des histoires de tous les jours, souvenirs ou fait-divers que je trouve assez sombres.
Mon avis est donc mitigé parce qu'il y a trop de noyades, accidents, incendies, cambriolages qui pourraient se passer n'importe où même si l'auteur revendique la notion de territoire. Il y a effectivement une idée de communauté, pauvre économiquement, très masculine où la chasse est une pratique courante. Personnellement je n'aime pas la chasse.
Et puis, quand il n'y a pas de drame c'est la nostalgie qui domine. Cela manque de gaieté sauf quelques textes qui font sourire, lorsqu'il évoque les étrangers que ce soit le bordelais ou l'arabe de la Réunion.
Je dois admettre que Yan Lespoux excelle dans l'art de la chute et si le contenu des textes ne me plaît pas beaucoup, je comprends mieux leur côté sinistre depuis que je sais qu'il est spécialiste du roman noir.
Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2021-2022
Je commence avec "Presqu'îles" de Yan Lespoux édité chez Agullo, un recueil de nouvelles ou plutôt de textes courts dont le point commun est la géographie, le territoire du Médoc dont l'auteur est originaire. Il y en a trente-trois comme le département de la Gironde.
Il ne s'agit pas du Médoc des grands crus mais de celui des pins, des marécages, des dunes et de la mer. Ce sont des histoires de tous les jours, souvenirs ou fait-divers que je trouve assez sombres.
Mon avis est donc mitigé parce qu'il y a trop de noyades, accidents, incendies, cambriolages qui pourraient se passer n'importe où même si l'auteur revendique la notion de territoire. Il y a effectivement une idée de communauté, pauvre économiquement, très masculine où la chasse est une pratique courante. Personnellement je n'aime pas la chasse.
Et puis, quand il n'y a pas de drame c'est la nostalgie qui domine. Cela manque de gaieté sauf quelques textes qui font sourire, lorsqu'il évoque les étrangers que ce soit le bordelais ou l'arabe de la Réunion.
Je dois admettre que Yan Lespoux excelle dans l'art de la chute et si le contenu des textes ne me plaît pas beaucoup, je comprends mieux leur côté sinistre depuis que je sais qu'il est spécialiste du roman noir.
Challenge Riquiqui 2022
Challenge ABC 2021-2022
