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Critique de Carmendb


En moins d'une semaine, la vie tranquille de Jane est complètement bouleversée. Son talon se coince dans le métro, elle évite la chute de justesse en tombant dans les bras d'un séduisant quinquagénaire : le coup de foudre est immédiat, pour l'un comme pour l'autre.
Jane dirige un magazine féminin, elle "travaille par, pour et avec Lilith depuis la fin de la guerre". Veuve depuis de longues années, elle aurait pu continuer à mener une vie facile de célibataire dans son petit appartement, mais depuis trois ans elle héberge sa nièce Jill, jeune fille dynamique, à qui de surcroît, elle a offert un poste au sein de l'équipe du journal. Elle s'est habituée à la présence de la jeune fille chez elle et c'est un choc quand Jill lui annonce son départ pour s'installer avec son petit ami. Elle ne reste pas longtemps seule : la soeur de Jill, Kate, une marginale en plein désarroi, impose sa présence sitôt la place disponible! Jane ne peut se résoudre à la chasser et les difficultés commencent...
Le ton est donné dès la première page : c'est d'abord un roman d'amour, mais pas seulement, c'est aussi une oeuvre centrée sur les problèmes de la vieillesse, de la solitude, de la maladie et de la mort. Beaucoup de mélancolie dans ces relations amoureuses incomplètes, dans ces escapades dans la campagne anglaise, beaucoup de tristesse devant ces barrières insurmontables qu'ils ne pourront franchir pour vivre leur amour au grand jour, beaucoup de nostalgie quand affleurent les souvenirs du passé. Plus qu'un tableau flamboyant sur l'amour-passion qui peut dévorer les êtres à tout âge, ce serait plutôt un pastel en clair-obscur où les ombres souvent l'emporteraient sur la lumière...
[Note : dans le roman "L'amour encore", paru dix ans plus tard, l'héroïne ressemble comme une soeur à Jane : Sarah, veuve, directrice d'un théâtre, redécouvre l'amour et ses vicissitudes après cinquante ans, et tout comme Jane, elle est en charge de sa nièce, une marginale en souffrance.]
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