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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour qui connait ma propre histoire vous vous doutez bien que cette lecture m'a bouleversée. J'ai toujours du mal à lire des témoignages de parents endeuillés, parce que je m'identifie trop à eux.

Avec cet ouvrage, Alexandra Lestang a pris le parti de relater son histoire à son fils, Antoine. Je me suis beaucoup reconnue dans cette manière de procéder, j'avais commencé un manuscrit de cette même façon (pour le moment, il est en « pause »).

De fait nous faisons la connaissance de cette femme qui raconte les moments forts de sa vie jusqu'à l'innommable, l'impensable jusqu'à la reconstruction, l"après"… Bon à partir de là j'ai lu le reste du livre les larmes aux yeux. Je pleurais tellement que je voyais à peine ce que je lisais.

Forcément, ça me touche, beaucoup (trop).

Je ne ferais pas une longue chronique de ce livre, je pense que si vous voulez comprendre, ne serait-ce qu'un bref instant comment une mère endeuillée (une famille endeuillée) vit la perte de son enfant, ce livre est fait pour vous. S'il reste avant tout personnel dans sa construction et sa manière d'aborder le deuil, il fait tout de même écho à bon nombre de ces personnes qui vivent le « pire ».

J'avoue qu'après l'avoir lu, j'ai rêvé de mon propre fils, et ce qui est arrivé à ce petit Antoine s'est télescopé dans ma tête avec mon drame à moi. le réveil a été très douloureux, j'ai mis plusieurs jours pour m'en remettre. Je suis définitivement trop empathique.

Bref. C'est un livre touchant qui ne tombe pas dans le pathos, il permet de mieux cerner l'avant puis l'après, l'espoir puis le vide que laisse la mort de son enfant et la manière dont on apprend à avancer, pas à après pas.

Antoine, mon fils est à faire lire au plus grand nombre qu'il soit concerné ou non, mais qui pourrait alors comprendre un centième de ce que nous traversons au quotidien.

Je terminerai en disant que la plume d'Alexandra Lestang est belle et percutante, je me suis beaucoup retrouvé dans ses réflexions de la vie « d'après ».
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Fort et poignant

Antoine a deux ans et demi, il est rieur, malicieux, il fait plein de bêtises, des petites et des plus grosses aussi. Il fait la joie et le bonheur de ses trois grandes soeurs, Fleur, Violette et Olive et de ses parents, Alexandra et Pierre. Antoine est un petit garçon intrépide : un soir, il tombe par une fenêtre de l'appartement familial, situé au 5ème étage. Comment se relever d'un tel drame ? Alexandra Lestang a pris la plume pour tenter d'exorciser une douleur intolérable…
Ce livre est magnifique. le récit est découpé en cinq parties : « Avant », où Alexandra raconte son enfance, son adolescence, sa jeunesse, la vie d'une jeune femme heureuse fondant une famille ; « Antoine », consacrée aux deux années et demi de la vie du petit garçon ; « Après « je t'aimerai », après l'indicible, et enfin « Un arbre, un livre, un enfant », où reprenant une phrase entendue à Cuba « on peut considérer qu'on a réussi sa vie lorsqu'on a planté un arbre, eu un enfant, et écrit un livre », Alexandra explique les prémisses de sa « reconstruction ».
Perdre un enfant est ce qui peut advenir de pire. Vraiment. On ne s'en remet jamais, on a perdu une part de soi, et même si le temps parvient à « faire son oeuvre », on garde pour toujours cette douleur lancinante qui broie le coeur, parfois au moment où on s'y attend le moins d'ailleurs. Dans ce deuil, rien n'est linéaire, et Alexandra Lestang l'explique parfaitement. Je me suis reconnue dans ses (ces) mots : la sidération, l'hébétude, la culpabilité, la ronde des « et si… », la fatigue intense, la douleur physique (tout le corps fait mal) et morale, les larmes qui ne viennent pas toujours et les micro secondes au moment du réveil, le matin, avant que le cerveau ne se reconnecte... Et puis il faut s'autoriser à nouveau à sourire, à rire, à profiter des bons moments, différemment peut-être mais oui, il y a encore une vie à vivre. D'ailleurs, le livre s'achève sur cette note d'espoir « la vie vaut le coup ».
Merci Alexandra, j'ai envie de vous serrer très fort dans mes bras.
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L'auteur, Alexandra, est une camarade d'école. Je connaissais bien-sûr la tragédie qui l'avait endeuillée, elle et sa famille. Il m'a fallu du courage pour lire ce récit. J'ai pleuré, beaucoup, beaucoup pleuré. Qu'y a t'il comme plus grande douleur que celle de perdre son jeune enfant ? Mais le résultat est un récit bouleversant, incroyablement sincère et tendre. Et puis extrêmement efficace, qui se lit d'une seule traite. On en ressort à la fois très ému, admiratif pour tant de talent, et avec un optimisme renouvelé. Bravo.
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Un livre très bien écrit et découpé en 4 parties de manière originale et bien pensé.
Evidemment c'est très dur mais vous pouvez passer la partie III : " la chute ". de plus, l'auteur fait preuve de beaucoup d'humour et ce malgré le poids d'un tel témoignage.

Vous sortirez grandi de cette lecture que vous soyez concerné par le deuil d'un enfant ou pas. C'est une leçon pour nous qui parfois nous plaignons pour des peccadilles. C'est une vision pour affronter le deuil et en parler (ou pas) aux enfants. C'est une leçon aux idiots ou maladroits qui souvent jugent, culpabilisent ou donnent des conseils sans savoir, sans comprendre... C'est sans doute une aide pour tous ceux qui vivent avec une telle souffrance à porter, à contenir, à dissiper, à apprivoiser.
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Que dire après avoir lu ce témoignage ? Que la vie est courte, qu'il faut profiter de chaque instant, profiter de voir nos enfants grandir, de rendre leur vie, notre vie la plus belle possible.
J'admire énormément ces personnes qui témoignent de leur tragédie afin d'aider leur prochain à surmonter la leur, et l'entourage à savoir comment réagir. Il faut une grande force de caractère, et beaucoup d'amour en soi.
Ce témoignage n'attend pas de jugement ou d'avis, ce serait malvenu.
Une énorme pensée pour ce petit prince Antoine, qui a eu une courte vie, mais une belle vie, pleine d'amour, de rire et d'insouciance.
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Alexandra a un mari formidable, trois filles adorable et Antoine le petit dernier. A deux ans et demi, Antoine est un petit garçon rieur, intrépide, joueur, il ne rate aucune bêtises.
Un soir de juin alors que la maison a retrouvé son calme, Alexandra peut vaquer à ses occupations.
On sonne à la porte. C'est le gardien et ce qu'il va lui annoncer va bouleverser sa vie et celle de sa famille...

Ce témoignage sur le deuil est fort, puissant.
Comment ne pas être émue par l'histoire d'Alexandra.
Perdre un enfant est ce qu'il y a de pire.
Ce témoignage est découper en trois parties. Avant, pendant, après.
Comment vivre avec la perte d'un enfant? Comment surmonter cette épreuve? Alexandra nous livre son histoire et celle de sa famille.
Dans ce livre, on a le sourire, les larmes. On passe par la joie et la tristesse.
La plume de l'autrice est fluide, addictive.
Pour finir, je voudrais avoir une pensées pour Antoine et sa famille.

L'avez-vous lu? Lisez-vous des témoignages?
Celui-ci vous intéresse-t-il?
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