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Critique de Nina


Maud Lethielleux - Edition Stock : 2009, 247 pages
La jeunesse est le berceau des utopies, des grandes idées pour un monde meilleur, et pour ceux qui sont en plus de doux rêveurs, l'entrée dans le monde des adultes est souvent synonymes de beaux « casse-gueules ».
Dans ce roman, c'est un peu ce qui arrive à Fred et Zélie. Ces deux là sont des égratignés de la vie, leur enfance a été difficile, mais ils ont un idéal de vie commun. Au départ leurs idées sont belles et nobles, convaincus que le modernisme à outrance pollue les hommes et la nature, ils veulent construire une ferme bio et mettre en pratique leur vision du monde. Malheureusement, la société n'est pas tendre avec ceux qui veulent vivre autrement et ces poètes de la liberté sont tombés peu à peu dans la marginalité.

Zéli ne supporte plus les conditions difficiles de la vie à la ferme, et les idées un peu trop sectaires de son mari. Elle part avec ses deux filles Ninon et Agathe s'installer chez son nouveau compagnon Olive, surnommé « L'autre » par les deux enfants.

Cette douloureuse histoire est racontée par Ninon. Cette petite fille de 9 ans observe, écoute, le monde compliqué des adultes. Elle voue un immense amour pour son papa, qui est bien seul avec ses chèvres et ses grandes idées sur la vie. Ninon au grand coeur décide de vivre avec lui.

Heureusement que Ninon est douée pour le bonheur, car elle fait partie des enfants qui deviennent « les parents » de leurs parents, qui apprennent trop tôt la dureté de la vie et à qui on vole un peu de leur enfance. Tout le long du livre, son humour et sa façon bien à elle de regarder la vie, de mettre de la poésie dans tout ce qu'elle regarde, nous fait sourire et se dire : « Ninon a raison !».

Extrait de la page 194(…)
Le vrai bonheur, il se compte dans la tête, il est invisible, il est dans l'instant du présent, c'est comme une conjugaison qu'on a rien compris, il ne se conjugue pas au futur imparfait, il est parfait d'ailleurs, il est toujours là où on s'y attend pas, il faut juste ouvrir les yeux.(…)

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