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3,06

sur 56 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une histoire sans queue ni tête qui sert de prétexte à des considérations éculées sur cette vilaine société de consommation où triomphent (sans blague ?) l'automobile (gros passage à la Wikipedia des pages 145 à 160 tout en écriture inclusive, merci bien !) et les sneakers. Ces dernières provoquent une improbable scène d'émeute au cours de laquelle des abrutis se battent becs et ongles pour des pompes griffées. Au-dessus de cette mêlée, Simon et Ruben engagent une conversation insignifiante qui vaudra à l'auteur l'oscar du pire dialogue de l'année.
L'auteur passe à côté du « vrai » sujet. Il l'effleure quand il évoque le nouvel asservissement que constituent des algorithmes et des plateformes qui choisissent à notre place. Voilà où finit notre liberté, dans un nouveau déterminisme que ne renieraient ni les spinoziens ni les stoïciens.
Son constat sur les infrastructures urbaines vaut pour notre société tout entière et de ce roman je ne retiendrai que cette réflexion bien sentie : « On ne peut plus errer nulle part ».
Non, franchement, les petits comités d'étudiants fâchés aux accents soixante-huitards et les courses poursuites façon jeux vidéo, ça ne fait avancer ni la littérature ni la pensée contemporaine.
Les amis d'Eden Levin diront que je n'ai rien capté, que son récit est expressionniste et visionnaire, porteur d'une énergie salutaire. Moi je dis que « Jeudi » est le premier roman d'un jeune auteur qui a mal digéré 1984, Brazil, V pour Vendetta, Proudhon, Bakounine, Marx, Easton Ellis… et Zora la Rousse mais là, je m'emballe.
Bilan : 🔪
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Encore une fois un grand merci à Babelio et aux éditions Noir sur Blanc pour m'avoir fait parvenir ce roman dans le cadre de Masse Critique privilégiée !!

J'ai été une fois de plus très heureuse à l'idée de recevoir un nouveau livre grâce à Babelio après trois découvertes ces dernières semaines que j'avais toutes beaucoup aimées. Je me suis dit « Encore un qui se rajoute à la liste ! ».
Malheureusement pour moi… je n'ai pas accroché à cette lecture-là.

Pourtant, ce roman a des aspects très intéressants. Dès le début, on sent un style chez l'auteur dans sa plume, et je me suis dit que j'allais peut-être bien aimer, que ce livre sortait du lot… de plus, l'histoire me semblait sympa, atypique.
Mais la vérité, c'est que je n'ai pas réussi à rentrer dedans.
Pendant une bonne partie, on suit le rythme des pensées du narrateur, ses réflexions à la seconde, des pensées parfois brèves et spontanées, et parfois de longues réflexions prenant des pavés, etc. Sauf que je ne me suis pas spécialement attachée et sentie proche d'Alex…
J'ai eu du mal à réellement comprendre et cerner ce que voulaient les personnages et où voulait nous emmener l'auteur. Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, et ça c'est ce qui me fit principalement décrocher de ma lecture.
Bref, je reconnais que l'écriture est intéressante (d'ailleurs, petit bonus pour l'écriture inclusive. Alors oui, je sais, tout le monde ne sera pas de mon avis, mais me concernant je suis plutôt contente d'en voir pour la première fois dans un livre - cela prouve que c'est possible. Et surtout, cela ne m'a absolument pas gênée dans ma lecture. Je dois dire que les phrases écrites au neutre sont vraiment en minorité…!). Mais sur le contenu du récit, j'ai eu du mal. J'avais pourtant envie d'aimer ce livre, mais cela ne l'a hélas pas fait pour moi…

En plus du pdv d'Alex, on a aussi des changements de tons soudains, avec une pièce de théâtre, un article, des trucs en anglais… Puis aussi le pdv de Valencia par la suite. Cela apporte un certain dynamisme au récit, mais cela ne m'a pas passionnée plus que ça.

L'auteur a vraiment son style, une plume particulière, c'est indéniable, tout en abordant des thématiques sortant des codes. Cela dit, me concernant et de manière totalement subjective, je n'ai pas réussi à apprécier vraiment son style, ni à être captivée par l'histoire.
J'ai eu l'impression d'être un peu larguée tout du long, sans réussir à cerner le truc… :/ Bref, j'ai eu du mal avec cette lecture, dommage... Cet ouvrage n'était pas fait pour moi !
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Noir et crème. Touche de rouge. Grande et agréable police, joli papier qui sent bon. Il en jette ce livre de cette maison d'édition que je ne connais pas.

Miss Marple résolvait des affaires pépouze lors de son club du mardi. Vendredi on vit en sauvage. Et avant, on a le jeudi.
Le collectif jeudi c'est d'abord un groupe d'étudiants qui fait du théâtre et veut monter une pièce qui a du sens. Et de fil en aiguille veut (plus ou moins mollement) fomenter une révolution. du genre Attila, rien ne repousse après tout ça. Sauf que. Ils ne sont pas la seule compagnie théâtrale à avoir ce projet et que l'autre, sans doute biberonnée à Highlander, ne voient pas pourquoi de groupe il y en aurait plus d'un.

L'histoire de nos héros en apprentissage de révolution, mêlée d'anecdotes historiques ou societales désabusées, se lit tout d'abord très bien. On cahute d'un personnage à l'autre avec joie même si en milieu du bouquin ça commence à salement tourner et j'ai été un peu malmenée et lassée par tout ce canardage, taktaktak ! Freine ! Fonce ! Aie !
Et puis rideaux et début du deuxième acte. Qui nous conte les lendemains difficiles des jours qui sentent un peu trop le napalm au petit matin. J'ai encore trouvé le temps long, néanmoins la structure du récit, la plume toujours agréable à lire font que je me suis laissée porter jusqu'à la dernière page même si ohlala tout est devenu bien trop perché et métaphorique pour mes goûts de lecteur.

Malgré tout il y a plusieurs choses que j'ai bien aimées. La plume surtout, l'originalité du récit (je pense que chaque présent a besoin d'un conteur ubuesque Boris Viantesque, c'juste pas ma came), l'état des lieux du monde présent, du fait qu'aujourd'hui Dieu il a arrêté sa semaine le jeudi, ça devenait trop le bordel et tout se termine mal avant même le début de la fin (de semaine).

[Masse Critique]
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Dans Jeudi, Eden Levin nous propose d'entrer dans la tête d'un membre d'un collectif théâtro-révolutionnaire se réunissant tous les jeudis. Alex nous confie les raisons de son entrée dans ce collectif et ce qui le pousse à y rester malgré les difficultés et agressions subies. En effet, Alex n'est pas le plus impliqué par l'entreprise, il semble plus motivé par l'énigmatique Elena...

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Noir sur Blanc, Notabilia pour la réception de #Jeudi en service de presse, que je n'ai malheureusement pas réussi à terminer... Il m'arrive très rarement d'abandonner un livre de moins de 400 pages sans passer la centième page... Dans le cas de si court roman, je tente toujours de m'accrocher, me disant que cela ne représente que "quelques" heures de lecture. Dans le cas de Jeudi, j'ai beaucoup hésité à remettre cette lecture à plus tard car plusieurs points forts m'incitait à persévérer... Les thèmes tout d'abord : ayant pratiqué le théâtre durant 8 ans, j'étais ravie de me replonger dans cet univers, d'autant que la dérive révolutionnaire du collectif attisait ma curiosité. le style ensuite : original, percutant, introspectif à portée sociale... bref, tout pour me plaire !
Et pourtant, j'ai lâchement abandonné au quart du livre... J'y ai trouvé trop de longueurs, je n'arrivai pas à avoir envie de savoir qu'il allait advenir d'Alex et Elena (les autres personnages n'ayant pas suscité mon intérêt), et je me suis perdue dans les digressions qui s'éparpillent et dans les redondances souvent lancinantes (même si parfois stylisées et littéraires). J'ai mal compris les tenants et aboutissants de l'histoire initiale puis j'ai été déçue par les "scènes d'action" entrecoupées de considérations sociétales : c'est à ce moment-là que j'ai décidé de ne plus ouvrir l'ouvrage pour quelques temps... et je ne l'ai pas repris... Peut-être y reviendrai-je dans quelques mois ou années ? A suivre...

#Jeudi #NetGalleyFrance
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Un pêle-mêle révolutionnaire qui sur le papier avait de grand atout séduction oui mais la langue râpeuse accroche discorde l'histoire s'embourbe s'évapore.
Manque de liant manque de lien manque de crédible manque de mots qui doux.
Manque d'envie d'aller au-delà et finir avec pointe de soulagement. Je ne vais pas au bout sauf lorsque engagement.
Peu convaincu mais pourrait trouver adeptes sens dessus dessous.
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Alors j'avoue que je n'ai pas du tout accroché à ce roman.
Le pitch de base me plaisait beaucoup, des troupes de théâtre révolutionnaires qui deviennent adversaires. Mais c'est un peu trop parti dans tous les sens à mon goût, et je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire.
Peut-être devrais-je le reprendre dans quelques temps, pour voir si c'est mon humeur du moment qui a joué sur mon ressenti de lecture.
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Avant toutes choses je tiens à remercier Babelio et l'éditeur pour m'avoir permis de découvrir cet auteur et ce roman.

En répondant positivement pour recevoir ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je savais que je prenais un risque. le risque de sortir de mes habituels sentiers battus. Je lis de tout vraiment mais je lis beaucoup plus des thrillers, romans historiques, Bd, mangas. Par contre de la littérature dite un peu plus générale, et des premiers romans de surcroît, ce n'est pas ce que je lis le plus. Cependant, j'aime découvrir de nouvelles choses.

Sur ce premier roman, ma note le prouve. Je n'ai pas été enthousiasmé par ma lecture pour de nombreuses raisons.

La première est avant tout liée à l'intrigue qui m'a moyennement emballé. le résumé laisse présagé d'un roman qui parle (pour faire simple) d'un groupe d'amis, un collectif d'étudiants faisant du théâtre qui veulent faire une révolution. Manque de bol. Un autre groupe veut faire la révolution et il n'y a qu'une seule place pour se révolter. On assiste donc à une révolution dans la révolution. Autant la forme est originale avec des articles de presse insérés de temps à autres ainsi qu'un mélange de pièce de théâtre. J'ai trouvé cela légèrement brouillon à mon goût (moi qui aime les intrigues, les narrations claires et sans bavures).

J'ai donc moyennement apprécié l'intrigue que j'ai trouvé trop brouillonne et un peu farfelue car entre nous des personnes qui veulent faire une révolution y en à sûrement. Mais des gens qui veulent faire une révolution, qui le crie sur les toits à côté d'un autre groupe qui veut la faire, les chances sont infimes. Je pinaille car on est quand même dans une fiction mais ça ma dérange néanmoins.
Les personnages principaux (4 au total) ne sont pas attachants ou très peu et c'est bien dommage car ça aurait pu relever le niveau du récit.

Le roman fait environ 300 pages mais je l'ai trouvé long. Et pour moi c'est le signe d'une lecture un peu chaotique et presque désagréable malgré une plume assez bonne mais trop alambiquée quelques fois...

Je vais arrêté ma diatribe négative et parler un peu des choses qui m'ont plus mais je suis triste de dire que ça va être rapide...

Comme je l'ai dit précédemment la plume est plutôt bonne. L'histoire quoique un peu fantasque sur certains points a le mérite de faire passer quelques messages. le passage sur les voitures, les machines à laver nous montre une société consommatrice, extra consommatrice même et l'auteur par le biais de chiffres qui peuvent faire peur nous sensibilise sur notre mode de vie sans être moralisateur ce qui a le don de m'agacer.

Lecture un peu désagréable par moments donc mais c'est aussi bien de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux styles. Et comme je dis toujours. L'avantage de lire un livre qui nous plaît moyennement est que l'on en apprécie d'autant plus ceux qui suivent à condition qu'il soit bon évident...
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Tout d'abord, merci à la ME et Babelio pour ce livre que j'avais hâte de recevoir !

Malheureusement, je n'ai absolument pas été convaincue par cet ouvrage... Je l'ai trouvé vulgaire, avec des descriptions de violence trop détaillées sans que j'en saisisse l'intérêt, décousu, avec trop de digressions, et trop absurde à mon goût. J'ai eu la sensation de naviguer dans un mélange de concepts "de gauche / révolutionnaires / anticapitalistes / etc." un peu fade, sans grand-chose de novateur, et je n'ai pas accroché aux péripéties des personnages.

À lire les autres critiques, je pense que je ne l'ai pas lu avec le bon regard, je m'attendais à autre chose et j'ai été bien incapable de me projeter dans ce roman et avec les personnages. Petite surprise page 86 avec la phrase "on ne demande pas de compte aux magnats de l'énergie qui, de 1988 à 2015, ont été responsables à eux seuls de 0,95% des émissions industrielles mondiales de gaz à effet de serre..." Ne serait-ce pas plutôt 95% ? Parce que 0,95%, finalement, ça n'est pas grand chose...

Pour conclure, je pense que les personnes qui aiment les littératures un peu absurdes (Vian par exemple) seront charmées par ce livre.
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