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Critique de Colchik


Par moments, je me demande s'il suffit de glisser régulièrement dans un texte des mots comme patriarcat, soumission, féminité pour en faire un objet digne d'attention ? Puis d'assaisonner le récit d'un certain nombre de citations (Dickinson, Beauvoir, Baldwin, Brontë, Bourgeois, Proust…) pour lui donner un semblant de consistance. Enfin, de glisser quelques pensées définitives et absconses pour emballer le lecteur telles que « la féminité n'étant de toute façon qu'un déguisement » ou encore « les seuls foyers sont ceux où l'on s'aime et ceux où l'on ne s'aime pas » avant de conclure par « la liberté n'est jamais libre ».
Pour être juste, Deborah Levy est capable de dire de belles choses sur la plomberie (on sait qu'il s'agit d'un point faible chez les Anglais), le vélo électrique, les poêles à gaz et, surtout, de bien les développer. Elle est moins volubile sur l'Eurostar, dommage, j'aurais aimé qu'elle approfondisse le sujet.
Bon, plus que le prix Femina étranger 2020, il s'agit du prix de la cinquantaine revisitée, une pâtisserie indigeste.
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