AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,7

sur 449 notes
Deborah Levy raconte sa vie, La Vie. Elle débute son livre avec une citation d'Orson Welles qui dit qu'une fin heureuse dépend où l'on arrête l'histoire. En faites ça dépend de ce qu'on considère comme « Fin ». Car tout a une fin, tout s'use. L'éternité dont on rêve pour nos vies, nos sentiments, nos pensées n'existent qu'utopiquement et les «  Happy Ends » ne se trouvent que dans les livres et les films. le problème comment affronter cette usure de quelque chose dans laquelle on y a passé une vie ? Comment ou peut-on changer de carapace ? Levy raconte sa propre expérience douloureuse mais finalement probablement bénéfique pour elle. Un changement radical à la cinquantaine, dont elle paiera le prix fort pour sa liberté (“Freedom is never free. Anyone who has struggled to be free knows how much it costs.”*).
L'intérêt du livre de Levy vient de sa perception subtile de ce changement qu'elle arrive à nous exprimer à travers les détails de son quotidien, comme son exemple d'Elle en chemise de nuit en soie noir avec une épaisse veste de facteur en coton bleue passée par dessus pour se tenir chaud en train d'essayer de réparer la tuyauterie de la salle de bain glacée dans son appartement communautaire de Londres. Un contraste vestimentaire qu'elle trouve ambiguë, homme / femme ? Et qu'elle pousse encore plus loin avec ses pantoufles fourrées que sa fille appelle « pantoufles de shaman »......psychanalyse maison.
C'est une féministe qui supporte mal tout mâle imbu de lui-même( macho et autres catégories ), même son meilleur ami y passe. Elle critique aussi souvent toute personne non sociétale ou sociétale, mais le premier le vivant mal, le second le vivant hypocritement ou superficiellement. Mais elle reconnaît aussi que sans tous les désagréments de la vie qu'elle voudrait en théorie éviter, elle n'aurait pas de matériel pour écrire . Eh oui les écrivaines aussi sont des humains comme vous et moi, pleines de contradictions. Elle a choisi « la liberté » mais finalement je ne suis pas sûr qu'elle soit convaincue elle même de que c'est cette liberté et où ça la mènerait (“The destination was to head towards a freer life. That is a vague destination, no one knows what it looks like when we get there.”). Réfléchir, agir, lire, écrire ne change pas grand chose à notre destin de mortel, mais peuvent nous aider sûrement à mieux vivre. Déborah Lévy a écrit un livre sincère qui n'a pas de « Happy End ».

« Life is only worth living because we hope it will get better and we'll all get home safely. »***








*La Liberté n'est jamais gratis. Quiconque qui s'est battu pour sa liberté en connaît le prix.
**Le but était d'avoir une vie plus libre. C'est une destination vague, personne ne sait à quoi cela ressemble une fois qu'on y arrive.
***La vie ne vaut la peine d'être vécu seulement si on pense qu'elle s'améliorera, et quand rentrera sain et sauf .
Commenter  J’apprécie          929
"Le coût de la vie" m'a été conseillé par ma bibliothécaire et j'ai d'emblée aimé le chant de cette écriture poétique. L'écriture est vraiment agréable et il est facile de se laisser bercer par ces mots choisis.
Deborah Levy nous raconte sa vie à Londres où elle décide de refaire sa vie après avoir quitté son mari. Des réflexions sur le féminisme viennent ponctuer son récit. Comment vivre libre ? Comment se réinventer une vie nouvelle ? c'est le coût de la vie.
La part faite aux hommes n'est pas toujours très belle. Elle pointe leur côté nombrilisme, ceux qui ne nomment jamais la femme par son prénom mais uniquement par sa situation, son statut, ceux qui ne savent pas regarder. Mais ce n'est pas un acharnement contre les hommes, elle montre également le côté mesquin de certaines femmes comme cette voisine Jean qui ne cesse de la harceler pour une place de vélo.
Ce petit livre est un manifeste pour la liberté et l'amour écrit avec intelligence, fraîcheur et humour. C'est une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          550
Une couleur jaune paille comme le soleil, une belle photo en noir et blanc extraite d'un film de Jean-Luc Godard, et le titre qui interroge, « le coût de la vie «  de Deborah Levy m'a attirée immédiatement dès sa sortie. Et quelle merveilleuse lecture ! Je n'ai pas lu les romans de Deborah Levy mais je vais vite y remédier car coups de coeur immédiats pour ce récit autobiographique et le suivant ce que je ne veux pas savoir.

J'ai lu et relu les deux titres, allant de l'un à l'autre, picorant les passages comme on attrape le bonheur pour le glisser furtivement dans un coin de mon coeur.

Avec le coût de la vie, j'ai été éblouie par le sillon des émotions qui bordent les phrases. Des perles de joie avec le vieux cabanon où la narratrice se réfugie pour écrire et invente son nouvel avenir comme si elle écrivait un roman avec des personnages principaux et secondaires. C'est amusant, frais et espiègle, j'aime beaucoup cette tonalité dans le texte.

Pour autant, les flash-back plus douloureux ne sont pas absents quand la vue d'un seul brin de romarin rappelle la maison familiale et touche en plein coeur comme une balle.

J'ai été totalement charmée par le regard de l'auteure, en femme de 50 ans, simple et ordinaire qui ose contre toute attente voler de ses propres ailes vers une nouvelle vie. Quitter le foyer conjugal avant de couler avec le navire. Se défaire du poids imposé par une société patriarcale.
Etre libre mais rester mère de 2 enfants à charge.
Vivre sa vie demande bien du courage, de la volonté et des tourments.

C'est un très beau voyage dans la vie de l'autrice qui se lit comme un carnet fourmillant d'anedoctes, d'instants et de rencontres chemin faisant avec son vélo électrique. Des rencontres humaines et des rencontres littéraires comme Emily Dickinson ou Marguerite Duras.
Un récit raconté d'une manière si simple et vivante que tout semble proche et familier.

Vraiment, un très joli coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          512
Voilà un Prix Fémina très mérité pour une écrivaine qui gagne à être (re)connue et on espère vivement que Céline Leroy traduira tous ses textes.

Ces deux volets autobiographiques sont d'une puissance extraordinaire. Déborah Levy s'appuie sur ses lectures et ses réflexions d'écrivaine, de mère, de femme qui ne parle pas assez fort pour nous raconter son devenir, pour tenter de comprendre pourquoi elle écrit, et comment son travail d'écrivaine et de dramaturge la transforme, l'interroge sur son rôle défini par une société d'hommes. Les deux livres sont écrits avec un ton très différent. le premier est grave et revient sur les quelques images fortes qui ont fait d'elle ce qu'elle est comme le bonhomme de neige aux yeux creux qui a fondu après que son père ait été emporté par l'unité spéciale qui torture les prisonniers politiques. le deuxième qui correspond au passage de la cinquantaine est beaucoup plus drôle tout en étant corrosif et lucide.

Deborah Levy loue ses hésitations, elle en parle même comme d'un cheminement indispensable pour construire ce devenir qu'elle condense dans ces deux livres d'une intensité folle et d'une érudition non moins folle. Les références qu'elle cite sont nombreuses : Woolf, Duras, Zofia Zalinska, Orwell grâce à qui elle dresse l'architecture du premier volume, mais jamais l'on ne sombre dans le pédant ou la paraphrase. Et de toute façon après une réflexion profonde, on se retrouve nez à nez avec un poulet rôti qui est mort deux fois. Ici, le ton est le ton de Déborah Levy, la voix est nouvelle et c'est un vrai bonheur de découvrir cette nouvelle voix de la littérature merveilleusement bien traduite (puisque harmonieuse, puisque les images sont parlantes, puisque sa voix est maintenant mienne).

Je n'en dirai pas plus parce que je pense que toute femme trouvera un écho dans ce récit à sa propre trajectoire. Et de toute façon quand vous aurez lu l'un, vous sauterez sur l'autre ! Depuis que je les ai lus (il y a un mois), ils sont sur ma table de nuit et j'y reviens souvent, preuve que l'on a là des petits bijoux à conserver précieusement dans notre bibliothèque.

4,5/5 pour cette plume affûtée !
Commenter  J’apprécie          480
Suite de l'autobiographie de Deborah Levy. ..

Anutant Ce que je ne veux pas savoir m'avait paru peu attachant et dénué d'intérêt , autant le coût de la vie, malgré son titre désastreux, m'a touchée et motivée.

Une vision très personnelle et féministe de l'accession à l'independance, à travers cette" chambre à soi" où l'écrivain s'installe apres avoir quitté sa terre natale pour aller vivre en Angleterre. Deborah Levy troque son statut de femme mariée et de mère de famille pour celui d'écrivain célibataire, et se consacre à la création et à l'écriture ce qui n'est pas un boulot de tout repos..

Toujours ce part pris de privilégier, au récit construit et circonstancié, l'anecdote mineure qui prend un relief particulier d'avoir été ainsi montée en épingle et qui éclaire singulièrement un parcours volontairement elliptique. Mais cette fois le procédé ne m'a pas gênée ! J'y étais habituée ou il était moins artificiel, je ne sais.

J'ai été particulièrement touchée par les pages consacrées aux relations de l'écrivain avec sa mère, si différente d'elle, avec laquelle elle semblait avoir de vraies divergences intellectuelles et affectives, et dont elle se rapproche à l'occasion de la maladie qui va l'emporter.

Cette autobiographie pose assez justement - et avec une fine ironie- le problème de l'autonomie matérielle et pratique de ces amazones qui veulent assumer leur indépendance vis à vis de la gent masculine .. .et qui ne savent pas déboucher un évier ou percer une cloison.. (J'en fais la cuisante expérience même si je SAIS maintenant déboucher un évier! Mais je passerais volontiers un stage de formation au bricolage "outillé" qui me jette dans des abîmes de perplexité et d'effroi!)

Pas la révélation littéraire qu'elle semble avoir été pour certains , mais finalement une autobiographie courte, pertinente, alerte.

À mon humble avis, mieux vaut commencer par le tome deux que voici , moins déconcertant et décousu que le premier...

Ou peut-être, comme Jack Palmer devant son pilier de parking enfumé de cannabis, est-ce une simple question d'accoutumance...
Commenter  J’apprécie          472
Choisi le 2 septembre 2022- Librairie Périple2- Boulogne- Billancourt

Grand plaisir de lecture !

Un récit tonique, vivant, mêlant avec brio, le récit d' une période de vie douloureuse et l'éveil joyeux d'une reconstruction… La Renaissance d'une femme de cinquante ans, l'auteure, devenant jubilatoire, mêlant L Histoire des femmes, celle de l'évolution des mentalités, la Littérature, la philosophie, la psychologie…ainsi que des anecdotes vécues, pittoresques , ou plus sombres…!

Même enthousiasme que le premier livre lu de Déborah Lévy, « Ce que je ne savais pas ».
L'auteure , la cinquantaine, décide courageusement de recommencer, changer l'orientation de sa vie, assumant une séparation définitive d'avec son mari, et le père de ses deux filles…
Toutefois, à 50 ans, la Liberté se paye : la solitude, les factures, assumer les études de ses filles, l'intendance du quotidien, et ECRIRE afin de vivre de sa plume…

Combien... La charge est lourde , mais aussi il y a à l'horizon, la promesse d'une indépendance et d'une vie personnelle reconquise... !

Il est bien sûr beaucoup question de la complexité des rapports amoureux, et des relations , en général, entre les hommes et les femmes
[ *de longs passages sur le parcours singulier, à l'époque, de l'écrivaine- philosophe, Simone de Beauvoir ].

Déborah Lévy revient également à plusieurs reprises, avec d'ailleurs des anecdotes savoureuses, sur la rareté du "Savoir écouter "!...

Ainsi l'auteure reconstruit son existence autrement, « avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain » !!
Un récit intime, personnel, interpellant les femmes, pour qui, les normes sociales pèsent plus lourdement que pour les hommes, depuis la nuit des temps… !
Combien , même aujourd'hui, avec heureusement une évolution certaine des mentalités, il n'est toujours pas aussi aisé que cela pour une femme , d'avoir une vraie vie à elle !

Ce récit , tout en racontant les difficultés et douleurs d'une Existence à « repenser » et à « ré-imaginer », nous laisse toujours le sourire au bord des lèvres, car le style de Déborah Lévy est pétri d'humour, d'ironie, et d'autodérision…
Pas l'ombre d'une jérémiade ou de complaisance quelconque… Une femme énergique, lumineuse, positive… qui « donne la pêche » !!!

J'achève ce "billet" par un des passages soulignés que je préfère !

« La tempête

Au début, je n'étais pas sûre de pouvoir rejoindre le navire et puis je me suis rendu compte que je n'avais pas envie de le rejoindre. A priori, le chaos représente notre pire crainte, mais j'en suis venue à croire que c'est peut-être ce que nous désirons le plus. Si nous ne croyons pas à l'avenir que nous planifions, à la maison que nous payons avec un emprunt, à la personne qui dort à nos côtés, alors peut-être qu'une tempête ( longtemps tapie dans les nuages) pourrait nous rapprocher de ce nous voulons être au monde.”
Commenter  J’apprécie          380
Je n'ai pas lu le premier volet de cette autobiographie de Deborah Levy, mais peu importe, on entre facilement dans l'intimité de cette femme de cinquante ans qui, après son divorce, retrouve une certaine liberté pour se consacrer à la création littéraire et autobiographique.

Pas facile de recommencer sa vie. Deborah Levy emménage avec ses filles adolescentes dans l'appartement étroit et froid d'un immeuble vétuste. Elle repeint les murs en jaune
« Pour cette nouvelle vie, je m'efforcerais de vivre dans une environnement coloré »
Celia, son amis libraire, vient à son aide en lui prêtant son cabanon de bois dans son jardin afin de lui permettre d'écrire en toute sérénité.
Il lui faut réinventer sa vie sans homme, passer de l'état de femme mariée et de mère à celle de célibataire. Comment s'assumer sans un mari ?
« Se désengager de l'amour revient à vivre une vie dénuée de risques. A quoi bon vivre dans ce cas ? »
Elle achète un vélo électrique qui lui permet de sillonner la ville. Peu-à-peu, elle trouve ses marques dans l'indépendance qui est la sienne.
De belles pages aussi sur la relation avec sa mère et le deuil après la mort de celle-ci.
A travers les petites anecdotes de son quotidien, elle partage avec nous ses réflexions sur la féminité, l'indépendance d'une femme, le tout nourri des lectures de ses écrivains préférées :
Emily Dickinson, Marguerite Duras, Martin Heidegger
Ces évènements de la vie quotidienne donnent du relief à sa métamorphose et à son travail de création littéraire
Malgré quelques longueurs dans les détails anecdotiques qui pourraient perdre le lecteur, j'ai aimé la pertinence, la sincérité, l'humour parfois de cette autobiographie.
Commenter  J’apprécie          380
« Quant à moi, j'ai des choses à faire en ce monde… »

Le coût de la vie est le deuxième tome des mémoires ou plutôt je préfère, du carnet de souvenirs de Deborah Levy – traduit par Céline Leroy -, lu après Ce que je ne veux pas savoir et tout autant apprécié pour la justesse et la profondeur de ce chemin de vie.

Si les lieux rythmaient le précédent, c'est ici le parcours qui fait sens. Celui d'une femme déracinée ayant un jour choisi de rompre avec le modèle patriarcal tracé, ayant choisi de l'assumer, en ayant parfois – souvent – payé le prix, mais ne regrettant rien de ces choix de liberté.

C'est probablement cette fierté du parcours assumé qui fait de ce livre un recueil empreint d'une nostalgie joyeuse, où la fulgurance d'un détail revenu en mémoire déclenche la larme ou le sourire. Car oui, on sourit avec Déborah qui affronte seule le monde et la brume anglaise perchée sur son vélo, et se bat pour être tout sauf la femme qu'on attend qu'elle soit.

Et dans ce combat féministe, elle n'est pas seule : Marguerite, Émily, Simone, Virignia et tant d'autres, sans oublier la bienveillance planante de sa mère disparue, lui donnent la force et le courage d'emprunter l'autre chemin de vie, le plus ardu.

À travers ces deux petits recueils et dans un style d'une grande élégance, Deborah Levy inspirera ou confortera tous celles et ceux qui s'interrogent sur leurs choix de liberté. Nous tous donc.
Commenter  J’apprécie          350
Le coût de la vie, le volet qui suit Ce que je ne veux pas savoir , Deborah Levy traverse une période particulièrement sombre : séparation avec son mari (elle compare son mariage à un naufrage mais écrit que si elle rejoint le bateau, elle se noiera aussi), maladie grave de sa mère et décès.

Sa réflexion autour du rôle de la femme dans la société s'appuyant sur celles développées par Simone de Beauvoir et Marguerite Duras est particulièrement intéressante.
Désormais seule avec l'une de ses filles, elle réalise l'écart entre la liberté telle qu'elle l'imaginait et telle qu'elle l'éprouve finalement, confrontée aux factures, aux dépenses et à un rythme de vie épuisant.

Au sein d'un même paragraphe, elle manie avec aisance les ruptures de tonalité, passant de l'humour à l'émotion. J'ai été particulièrement touchée par deux scènes liées à sa mère : celle de la glace à l'eau qu'elle lui achète dans une épicerie turque avant chaque visite à l'hôpital et celle des boucles d'oreille en forme de chouettes.

"Tu as toujours adoré les chouettes. Tu sais que quelques jours après ta mort je regardais les articles d'un grand magasin sur Oxford Street et j'ai vu une paire de boucles d'oreilles en forme de chouette avec des yeux en verre de couleur verte. J'ai été saisie d'une joie inexplicable. Je vais acheter ces boucles pour maman."

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          290

C'est l'histoire d'une femme qui au lieu de voir sombrer son mariage, décide qu'elle ne coulera pas , elle.
Ce qui pourrait ressembler à une histoire banale devient par la grâce de l'autrice(et d'une belle traduction) un texte solaire, nostalgique peut-être mais pas triste.
Cette femme reprendra de la force en pédalant sur les chemins anglais brumeux, son vélo lui garantit une liberté bien méritée, et la possibilité de penser à ses filles, d'affronter le décès de sa mère . Elle se réfère à Simone de Beauvoir, à Marguerite Duras :il faut aller de l'avant.
Une belle écriture, une profondeur d'esprit , la bienveillance font de ce texte un beau Prix Femina Etranger 2020.
Commenter  J’apprécie          220




Lecteurs (1173) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1721 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}