Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

Le tome 1 m'a un peu agacée, le tome 2 a fait monter mon agacement d'un cran. On retrouve des leçons de morale à deux francs, et beaucoup de manichéisme. La sorcière, elle est méchante, elle veut neutraliser les quatre enfants, car une prophétie a annoncé qu'ils seraient rois. Elle veut dominer le monde de Narnia. Bien sûr, ce sont des motivations suffisantes, puisqu'on connaît des gens avides de pouvoir, qui en deviennent caricaturaux.

Lorsque le père Noël offre des cadeaux aux enfants, il dit qu'une femme qui se bat, ce n'est pas beau. Tiens donc! Et pourquoi? Parce que les femmes, ça doit être doux, faire des enfants, faire la cuisine et le tricot?
Ensuite, il offre une machine à coudre à madame Castor, et lui explique qu'il va la livrer chez elle, car à ce moment-là, madame Castor ne s'y trouve pas. Oui, sauf que si la sorcière passe, elle va détruire la machine à coudre. C'est d'ailleurs ce dont a peur madame Castor à propos de son ancienne machine. Si la sorcière passe avant, ça ira, mais cela n'est pas précisé.
(Oui, je sais, je pinaille, et ce détail n'est pas si important.)
[...]
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Lu en audio et abandonné à la moitié.

Je ne sais pas si ça vient de la voix du conteur qui rend le livre encore plus jeunesse qu'il ne l'est ou des références bibliques mais j'ai trouvé le récit agaçant plus qu'ennuyant. Cela dit, j'ai quand même un peu plus apprécié que le tome 1.

Je pensais que le premier tome serait un mauvais moment à passer et que ça irait mieux ensuite. Je me trompais. Ce deuxième tome est tout aussi mauvais, comme le reste de la saga. Toujours ces personnages insupportables, cette narration qui donne envie de claquer l'auteur et cette rapidité qui rend le tout assez oubliable.

Ce qui m'a plu c'est que ça sortait de l'imaginaire, il y avait de la guerre... Ce qui m'a déplu c'est qu'il n'y avait pas assez d'action, et on se perdait entre les personnages.
Je le conseille à mes camarades s'ils aiment les histoires (contes) imaginaires.

j ai pas trop aimer