AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,44

sur 52 notes
5
2 avis
4
9 avis
3
7 avis
2
1 avis
1
0 avis
De par son écriture singulière et pleine de charme (lire « une brève histoire du tracteur en Ukraine), l'auteure vous entraîne cette fois dans les fraisières du Kent. C'est le récit de ces émigrés honteusement exploités, ignorant de la langue et de la culture anglaise. Certains de ces personnages sont tellement naïfs attachants et drôles parfois (il y a même un chien qui pense !) qu'on oublie leur misère, ils ont tous une forte envie de vivre et de réussir. JB
Commenter  J’apprécie          20
J'ai adoré cette tragicomédie remplie d'humour grinçant, de désir et de fraises fraîches. C'est la dénonciation du drame de l'immigration clandestine. J'ai aimé les situations folles et les dialogues drôles. L'histoire d'amour apporte une note romantique sans mièvrerie.
J'ai bien aimé le petit, très petit clin d'oeil à « Une brève histoire du tracteur en Ukraine.
Roman bien écrit, intelligent. Madame Lewycka, bravo!
Commenter  J’apprécie          20
Dans le Kent, des travailleurs saisonniers sont logés et nourris à peu de frais dans deux caravanes. Venant de l'Europe de l'est, d'Afrique et d'Asie. Exploités et précaires. Voire, pour les jeunes filles, en danger d'être envoyées sur le trottoir par des types sans scrupules. Après la cueillette des fraises, suivra une plongée dans l'horreur des usines à poulets et là il faut s'accrocher! Très réaliste.

Cependant l'auteur apporte toujours une petite touche de fantaisie. On s'attachera même à un chien recueilli. Une gentille histoire d'amour. Bravo à la traductrice pour avoir rendu le style des non anglophones, c'est savoureux.
Lien : https://enlisantenvoyageant...
Commenter  J’apprécie          10
Raod movie qui surfe avec humour et sensibilité sur la vague fragile de l'exil... Irina, Andryi, Yola, Emanuel et les autres se rencontrent dans un champ de fraises anglais. Ils sont des réfugiés, des migrants ou des aventuriers. Une belle aventure humaine...
Commenter  J’apprécie          10
Loufoque mais pas que...
Yola ne voit pas arriver de bon oeil cette belle jeune femme dans son équipe de cueilleurs clandestins de fraises en Angleterre... Son équipe est constituée de sa nièce et de 3 hommes. La vie de ces immigrants devient un vrai "koshmar" quand le mafieux russe Vulk s'éprend d'Irina (la nouvelle) et l'enlève, obligeant Andriy, qui n'est absolument pas amoureux de cette dernière, à voler à son secours. Il s'en suit un périple à travers l'Angleterre avec tous ses compagnons de fortune, chacun ayant un but personnel en plus de celui de devenir riche..
C'est loufoque, on rit, on pleure parfois.. Les tournures de phrase sont parfois du " petit nègre".. Mais sous cet aspect léger, on plonge dans le quotidien difficile des immigrés clandestins, des boulots dont personne à part eux ne veut, des salaires misérables et de leur exploitation...
Un bon moment de lecture
Commenter  J’apprécie          10
Une histoire d'immigrants qui essaient d'améliorer leur sort et de s'intégrer à leur nouveau pays, Semé d'embûches, leur parcours sera très difficile mais aura quand même de bons côtés, surtout au gré des nouvelles rencontres qu'ils feront Un roman qui qui commence bien mais qui traîne en longueur vers la fin J'ai comme perdu intérêt dès qu'apparaît l'histoire d'amour. MAIS ÇA RESTE PLEIN DE REBONDISSEMENTS. SON AUTRE ROMAN (l'histoire du tracteur...) EST DE LOIN SUPÉRIEUR À CELUI-CI.
Commenter  J’apprécie          10
Deux caravanes, une pour les hommes et l'autre pour les femmes, sont garées dans un champ plein de fraises en Angleterre. Ils sont originaires de Pologne, d'Ukraine, de Chine et d'Afrique avec comme point commun, l'espoir initial d'un avenir meilleur en Angleterre. La petite dernière est Irina, 19 ans, fraîchement débarquée de Kiev avec ses illusions et ses rêves. Mais, Vulk le mafieux Russe qui détient le passeport d'Irina l'enlève et la femme du fermier sous un accès de folie tue son mari ! Nos immigrants fuient en catastrophe à bord d'une voiture à laquelle est attelée une des deux caravanes.

C'est vrai qu'il y a des situations cocasses ou flirtant avec le loufoque. Et, les personnages ne manquent pas de caractère et sont attachants : Emmanuel l'Africain qui a une foi inébranlable dans la religion, Andriy qui est amoureux d'Irina, ou Irina pour qui l'anglais type est Mr Brown.
Evidemment, à travers ce road-movie sur les routes d'Angleterre, il s'agit de la situation des travailleurs immigrés qui nous est dépeinte: les conditions de travail, les retenues sur salaires pour la nourriture et poiur des logements en piteux états où s'entassent les travailleurs. le tout est dans un style enjoué, gai. Pas de sinistrose, pour décrire ces situations où l'humour prévaut.

Mais, j'ai été gênée tout au long de ma lecture par le récit en lui-même. Dans ce roman à plusieurs voix, le narrateur n'est jamais clairement identifié (sauf le chien). Aussi, au lieu d'avoir l'esprit occupé par l'histoire, je me suis creusée la tête pour savoir à qui j'avais à faire… Difficile de m'imprégner entièrement de ce livre.

Malgré l'écriture vive, mon avis est mitigé même si les péripéties s'enchainent sans temps mort.

Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui est dommage, c'est que la quatrième de couverture fait de la publicité mensongère. On nous y dit que le livre décrit la misère avec un humour corrosif. Cela fait qu'au départ, j'ai été déçue. Cela ne veut pas dire que j'ai trouvé le livre mauvais, mais que, mon horizon d'attente ayant été trompé, j'ai eu du mal à me plonger dans ce livre.

Ce roman aborde sans complaisance un thème malheureusement trop connu et trop présent dans notre société: l'exploitation des immigrés. Marina Lewycka montre bien toutes les manières dont ils sont exploités et toutes les conséquences que cela peut avoir. Ils sont traités comme des machines. Je ne vois pas où est l'humour dans la façon de raconter de l'auteur.
Outre la façon dont sont traités les hommes, j'ai été choquée de la légèreté avec laquelle les «exploitants» traitent les animaux. Cela se voit lorsque Tomasz doit entasser des poulets destinés à l'abattoir dans des cageots. Comme Tomasz, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle dérangeant.
Il y a bien une scène qui devrait susciter l'hilarité (d'ailleurs, Tomasz lui-même se surprend à rire, et à se détester pour cela), mais le pathétique et la tristesse de cette scène n'ont pas, pour moi, pu être occultés par le rire de surface.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          10
Les picaresques aventures d'une cueilleuse de fraises venue d'Ukraine et ses amours avec un polonais qu'elle méprise au départ en raison de leurs différences sociales. On pense à une sorte de « combat de pauvres ». le milieu des mafias et des esclavagistes décrits avec un bonhomie ironique qui rend le tableau d'autant plus fort. Une sorte de pochade sociale documentée qui rend ses droits à la plus pure des humanités.
Commenter  J’apprécie          00
Un bon roman sur le parcours de quelques immigrés clandestins d'Europe de l'Est (entre autres) venus tenter leur chance en Angleterre, avec un zoom sur les filières mafieuses qui les exploitent, la précarité, la solitude...
Mais pas pour nos personnages principaux qui découvrent la solidarité, l'aventure et l'amour...La pointe d'originalité du roman (ou l'une d'elles) tient aux interventions du "Chien" dans la construction du récit, et dans l'histoire ! "Je suis un chien je cours je cours....".

Le style de l'auteur, qui est née dans un camp de réfugiés ukrainiens en Allemagne et a grandi en Angleterre, est très spontané et "sans façons" - elle fait s'exprimer les différents personnages en empruntant leur peu de maîtrise de la langue mâtiné d'expressions de leur langue d'origine : j'ai trouvé ce parti pris sympathique et réaliste, même si parfois les dialogues peuvent paraître"hachés".

Pas une seconde d'ennui en lisant le roman, tellement le récit foisonne de rebondissements quelquefois ubuesques : il ne faut pas s'attendre à un ouvrage "sérieux" de bout en bout mais à l'habillage cocasse, inventif, extravagant du récit de la dure réalité des immigrés clandestins en Angleterre.

Irina et Andrei, tous deux Ukrainiens, se retrouvent par hasard à faire le ramassage de fraises dans le Kent, pendant l'été... Arrivés là via une filière clandestine, à leur corps défendant : ils pensaient obtenir un droit de séjour en bonne et due forme pour tenter une vie meilleure "à l'ouest"...

Les cueilleurs clandestins forment une communauté disparate, entassés dans deux caravanes qui rouillent sur un parking désert, une pour les hommes et l'autre pour les femmes. Bientôt un chien errant les rejoint. Chacun arrange un minuscule coin dans le peu d'espace et disputes, broutilles, clins d'oeil en coin sont le lot commun de la promiscuité. En revanche, l'atmosphère se détend par magie (et petite bière) au moment du repas commun.

Nous suivons plus particulièrement les deux personnages ukrainiens, Irina, la jolie jeunette de Kiev, et Andréi, originaire d'une famille de mineurs du Donbass, leur attirance à rebrousse-poil... quand survient un vaudeville rocambolesque avec mort du fermier et fuite des cueilleurs... Irina et Andrei parviennent à s'échapper avec quelques-uns de leurs compagnons d'infortune (cueilleurs de fraises aussi - un Botswanais, 2 Chinoises, un Polonais...) dans le 4x4 des bandits à laquelle est arrimée une des caravanes, "la précieuse maison" . Pris en filature par les mafiosi de la filière, le groupe éclate... mais les chemins se recroisent au fil d'aventures diverses et farfelues, toujours tragi-comiques.
Chacun de ces immigrés clandestins dans une Angleterre policée se sent finalement soudé à la petite communauté de la caravane.

LE CHIEN DANS LE RECIT :
Il a fait irruption au campement des cueilleurs de fraises et s'est retrouvé "adopté" et appelé"Le Chien".
Il avait de même fait irruption dans le récit : l'auteur a inséré des paragraphes en retrait par rapport au reste du récit, écrits en majuscules et sans aucune ponctuation.
De sorte qu'à la lecture du premier paragraphe (ils commencent tous par : "JE SUIS UN CHIEN JE COURS JE COURS"), on se pose des questions sur cette irruption dans le récit. C'est une vraie surprise, et je me suis amusée à relire plusieurs fois les paragraphes "Chien" pour bien comprendre le sens (sans ponctuation et avec un langage parlé retranscrivant les pensées du chien !).
Finalement, le Chien devient un "personnage" incontournable dans l'histoire, il était en fuite lui aussi et se retrouve arrimé à ce groupe hétéroclite, tout en élisant l'un d'entre eux (Andrei) comme étant "son homme", tandis qu'il se réfère (gentiment) à Irina comme à "la femelle plus bête qu'un mouton" ou à Tomasz le Polonais comme à "l'homme à la bonne odeur de pieds" (tout le contraire...).
Le Chien est toujours là pour rapporter au groupe un pigeon ou un lapin de la forêt, voire un poulet congelé ! et agrémenter les repas communs. Il est là pour donner l'alarme quand un incendie éclate dans la maison de retraite où nos protagonistes ont atterri. Et il est encore là pour sauver la vie à "son homme" aux prises avec l'affreux et dangereux mafioso...
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (124) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1052 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}