Sentiments partagés à la lecture du livre de
Simon Liberati. Un roman qui démarre pourtant de belle manière. le récit du dramatique accident qui coutera la vie à la célèbre bimbo des années soixante vaut vraiment le détour. C'est à mon avis pour ces pages que le livre mérite l'attention. Et puis bizarrement, comme si Liberati avait lui aussi perdu le contrôle, son biopic devient tout à coup bien moins intéressant. le choix de narrer les derniers mois de Mansfield, d'une façon froide, clinique m'ont fait décrocher de nombreuses fois. Liberati fait le choix d'anecdotes (pas toujours intéressantes) au détriment d'un portrait plus fouillé de cette femme au QI exceptionnel, addictive à l'alcool, à la drogue, au sexe, étrangement attiré par le satanisme, et qui sera rejeté par le tout Hollywood après de nombreuses frasques et d'autant de navets cinématographiques.
Un livre bien oubliable, pourtant Prix Fémina 2011 !, que j'ai refermé déçu et frustré.
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