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Critique de nathiec44


Simon Libérati emporte le lecteur dans le sillage d'Alain, un peintre pas maudit mais presque, riche de temps en temps, égoïste, cocaïnomane, vaguement alcoolique qui entretient deux liaisons, devient père sans être certain d'être le géniteur, bref un long roman fantaisiste, parfois ennuyeux.
J'ai souri à ces diners de collectionneurs, de gens branchés qui peuvent exposer ou bannir un artiste. J'ai aimé les affres de la création lorsqu'Alain se réfugie dans sa maison de campagne et qu'il devient inspiré, exalté ou au contraire dans l'incapacité de peindre.
Son rapport à la paternité subie (la mère est manipulatrice et déjà mariée), à l'enfant qui grandit est délicat malgré l'indifférence dont il se pare.
Ses déconvenues et mésaventures le conduiront en Andalousie aux côtés d'une jeune femme à la santé mentale défaillante, Emina. L'art et l'amour vont-ils assagir et réconcilier Alain avec la création et surtout lui-même ?
Au début, Je n'ai ni aimé, ni détesté et j'ai continué cette lecture me laissant bercer par les fantaisies d'Alain.
Et puis, je me suis définitivement perdue dans les délires d'Emina où j'ai écarquillé les yeux ébahie d'incompréhension :
Je cite « …une contraction intime exterminatrice manqua d'expulser hors du ventre de la jeune fille toute une guirlande de parasites, de présences oubliées dont un Polichinelle préorgasmique, combinard, ridicule, désoeuvré, réduit à la taille d'un foetus de poule nageant dans la glaire …».
Bref, un avis très mitigé et pourtant j'étais impatience de découvrir cet auteur qui m'intriguait.
Ce texte n'était pas pour moi.
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