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Critique de Gaphanie


Non, Herbert Liebermann ne s'est inspiré ni de Dr House, ni du Dr Mallard de NCIS pour créer son personnage principal, Paul Konig, puisque Necropolis a été écrit en 1977...

Pourtant, comme Mallard, Konig est médecin légiste, et, comme House, il est intelligent, irascible et boîteux !

Et on le suit donc au cours de ses journées professionnelles, examinant un jeune Noir assassiné sur une cuvette de toilettes, ou une prostituée battue à mort, retrouvée avec une bouteille de bière (même pas vide !) plantée dans le...

Voilà les premières pages, agrémentées de détails liés aux découpages divers et à la description d'organes variés... Autant dire que j'ai bien failli m'arrêter là ! Après, au bout de quelques pages, ça va mieux... Soit qu'on s'habitue, soit que l'histoire (les histoires !) démarre(nt) enfin, mais voilà, à partir du moment où on comprend que Konig est à la recherche de sa fille disparue, et où on le voit mis au défi de reconstituer des cadavres découpés façon puzzle, eh bien, le reste du roman défile assez facilement...

Paul Konig est mis au défi de résoudre deux mystères : celui de la disparition de sa fille, Laurenn, "Lolly", aidé en cela par son ami l'inspecteur Haggard, et de trouver qui étaient ces deux cadavres trouvés empaquetés morceau par morceau à marée descendante, aidé cette fois par Flynn. le tout sur arrière plan d'intrigues politiciennes et de trahisons internes.

Ce que j'ai préféré dans Necropolis, ce sont les joutes verbales auxquelles Konig semble prendre un malin plaisir à se livrer, que ce soit au tribunal, avec ses subalternes, ou même avec Flynn et Haggard. Par contre, la multiplication des "affaires" auxquelles il est confronté m'a un peu (beaucoup !) agacée, car en vérité, elles n'ont pas de lien entre elles et leur abondance nuit, de mon point de vue, parfois, à la fluidité du récit.

Je sors de cette lecture contente d'avoir fait la connaissance d'Herbert Liebermann, assez satisfaite du voyage, mais quasiment certaine de ne pas renouveler l'expérience. Bilan mitigé, en somme.
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