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Citations sur La spatule de l'espoir (10)

Il parait extrêmement content de son geste et ne semble même pas conscient du danger qu'il vient d’éviter. Sa seule préoccupation est le geste acrobatique parfait qu'il vient de réussir avec brio devant celle qu'il aime et à qui il n'a pourtant encore rien dévoilé. Mais par-dessus tout, cet exploit le conforte dans son désir de devenir comme sa vedette adorée, Bruce Lee.
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Je ressens un peu de honte et de gêne à faire appel à une personne que je n’ai connue que le temps d’un court trajet de train, mais je dois absolument trouver un travail.
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Je me lève et prépare minutieusement la réplique. Je vais dans le débarras et reviens avec un vieux jeans dans lequel je me sens à l’aise et une gibecière dont les couleurs ont disparu sous le poids de l'âge. C'est le souvenir d'un voyage que j’ai effectué avec mon mari au Zimbabwe, chez les « Zoulous », il y a plusieurs années. J’enfile d'abord le pantalon puis un tee-shirt kaki surmonté d’une chemise. J’enroule mes cheveux et les attache avec un morceau de tissu noir. Je noue enfin un morceau de pagne au niveau du ventre. Je vais dans la cuisine et y récupère une machette et ma spatule.

Ma spatule magique ! Grâce à toi, je ne rate jamais mes gâteaux. Il n’y a donc aucune raison que je loupe Bertha avec toi à mes côtés. Elle va comprendre de quel bois je me chauffe quand on touche à ma famille.
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Le lendemain matin, je me réveille plus tôt que d’habitude, à quatre heures trente. Je me mets directement en route. Après environ une heure de bus avec plusieurs correspondances, j’arrive enfin devant la société « WESEEYOU ». Première surprise, elle est en travaux. Un panneau installé tout près du portillon d’accès présente une carte sur laquelle on identifie facilement les locaux déplacés et leur nouvelle localisation. J’en profite pour chercher le local dans lequel pourraient se trouver les enregistrements, mais ne vois aucune indication de ce genre.
J’avance vers les deux vigiles, postés derrière des tables hautes installées de chaque côté du patio. L’un contrôle les personnes qui entrent, tandis que l’autre s’occupe des sortants. Les deux chiens noirs de type « berger allemand » qui les accompagnent sont assis, prêts à attaquer sous les ordres de leurs maîtres.
Je tends ma pièce d’identité et ouvre mon sac pour rendre son contenu visible par le vigile, exactement comme le font les personnes qui me précèdent.
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Je descends la première, faisant mine de garder mon assurance et invite les enfants à me suivre. Je vois bien à leur attitude qu'ils étaient à mille lieues de s'imaginer qu'un jour, ils seraient obligés de vivre dans un tel quartier. Les beaux jardins verts impeccablement entretenus ont laissé place à des trottoirs en béton dégradés. Le seul point vert que l’on peut apercevoir est un terrain vague situé à une centaine de mètres, qui sert d’aire de jeu aux jeunes désœuvrés du quartier.

L'installation dans le nouvel appartement ne se fait pas sans heurts. Hugo, l'aîné des garçons est le premier à se plaindre, dépité à l'idée de devoir partager sa chambre avec son frère.
- Ce n'est pas juste ! Me lance-t-il. Non seulement on est dans un quartier pourri, mais en plus je dois partager ma chambre avec Ben. Tu nous avais dit qu'on devrait faire chambre commune, mais j'étais loin d'imaginer qu'elle serait aussi petite que ça. C'est beaucoup trop petit pour nous deux ! Où allons-nous caser toutes nos affaires ? Elles n'entreront jamais ! Et en plus, Ben est insupportable !
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Les yeux humides, son regard parcourt sa chambre et s'arrête sur les affiches de son héros préféré, Bruce Lee. Je vois son regard qui se trouble. Une larme perce et coule sur sa joue. Non sans mal, il détache soigneusement les affiches de son idole, les plie et les pose sur ses genoux alors qu'il s'agenouille au sol, devant le carton qu’il remplit de ces derniers. Son regard s'attarde sur un coin de la pièce pendant plusieurs minutes. Il semble plongé dans ses pensées.

Je m'avance et frappe doucement à sa porte.
- Hugo, puis-je entrer ?
- Oui Maman, répond-il en sursautant. Tu m'as interrompu dans mes pensées.
Il s’arrête un instant, fixe à nouveau le même coin tout en serrant les dents et en secouant la tête. Puis, il continue.
- En regardant le cadran de cette porte, je me souviens de chacune des marques que Papa y avait creusées avec son couteau suisse au fil des années.
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Je ne veux pas leur infliger ce triste spectacle. Je les somme de regagner leurs chambres immédiatement. Ils s’exécutent sans demander leur reste. Je crois qu’ils ont compris qu’un drame se joue.

Moi, je reste là, assise par terre, les jambes allongées. J’ai le visage figé, le cœur meurtri et les poings fermés. Mes yeux humides laissent couler des larmes. Mon regard plonge dans le néant. Je sens ma tête pencher légèrement en arrière. La douleur et la souffrance m’envahissent et pénètrent mon être jusque dans ses profondeurs. Je me rends compte que rien ne sera plus comme avant ; plus jamais. Et je m’interroge :

Pourquoi ? Pourquoi moi ?
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C’est le « yokogeri ». C’est l'un des coups de pieds les plus puissants des arts martiaux.
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Il y a toujours un début à tout.
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- Si, c’était une chouette. Quand elle crie comme ça, ce n’est vraiment pas un bon signe.
- Pourquoi est-ce que ce n’est pas un bon signe ?
- C’est un animal de mauvais augure. Ce cri de faucon annonce un malheur. Il y a quelque temps, votre grand-mère m’avait raconté l’histoire d’un habitant de cette île : une chouette s’était posée sur le bord de sa fenêtre en poussant un cri perçant. Peu de temps après, un grand malheur s’était abattu sur sa famille.
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