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Citations sur Le testament de Francy (12)

Il n'avait pas grand-chose à sa sortie. Juste un sac de sport et des tatouages de prison qui s'enroulaient autour de ses bras musclés. Malgré la température négative, il ne portait qu'un T-shirt. Il voulait sans doute sentir la liberté sur sa peau. La bedaine et le double menton avaient disparu. Cependant, il n'était pas particulièrement baraqué en dépit du temps passé au gymnase ; c'était tout de même un homme âgé et son corps ne répondait sans doute plus aussi bien à l'entraînement. Son visage était ridé et sensiblement plus hâve qu'elle ne l'avait connu. Une barbe de quelques jours brillait sur son menton tandis que son crâne était complètement rasé.
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Elle s'était laissé duper et avait cru qu'il était un gentleman gangster. Elle avait joint les mains et imploré de pouvoir devenir comme lui. Elle l'avait aimé et avait satisfait au moindre de ses désirs.
Puis était venue la trahison, si colossale que Francy ne parvenait toujours pas à l'appréhender intellectuellement.
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Une Mercedes rouge familière attendait devant la porte de la prison depuis presque aussi longtemps qu'elle, c'est-à-dire depuis l'aube. Il était treize heures à présent. Nick, son informateur derrière les murs, n'avait pas pu lui indiquer un horaire précis, raison pour laquelle elle avait préféré jouer la sécurité. En dehors d'une pause pour se dégourdir les jambes, elle était restée les jumelles vissées aux yeux quasiment tout le temps. Elle avait avalé en tout et pour tout une tasse de café et la moitié d'un petit pain au fromage. Son appétit n'était plus ce qu'il avait été et son corps s'étiolait sous ses vêtements. Josef, qui avait passé plusieurs heures par jour à faire de la musculation tout le long de son séjour à l'ombre, n'aurait eu aucun mal à la porter.
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Seule sa passion pour l'informatique semblait être une constante chez lui.
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Elle avait craqué, surtout parce que, pour la première fois, elle avait entrevu une chance de devenir la préférée de son père. Le besoin de reconnaissance qui remontait à son enfance était intact ; rien n’était plus profondément inscrit en elle que la volonté de décrocher la médaille d’or de son père, et pas seulement celle d’argent.
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Il lui manquait. Bon Dieu, ce qu'il lui manquait ! Ce salopard. Le meilleur. Qui avait torturé, violé et tué avant de lui expliquer qu'il était extrêmement important de ne jamais se montrer plus violent que nécessaire.
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Il aurait dix-sept ans cet été. Francy redoutait déjà le jour où il atteindrait ses dix-huit ans et serait considéré comme suffisamment adulte pour décider lui-même de sa vie.
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La radio était allumée, une station locale tapageuse dont l'animateur se la jouait à la Good Morning Vietnam alors que la majorité de ses auditeurs étaient à peine nés à la sortie du film. La paire de jumelles avec laquelle elle suivait les faits et gestes de son père Josef était un appareil d'observation ornithologique remontant à la période où Adrian aimait la vie au grand air, enlaçait les troncs d'arbre et était végétarien, environ un an auparavant. À présent, il était entré dans sa phase gothique, si c'est comme ça qu'ils s'appelaient de nos jours, et il avait l'air du petit frère de Dracula. Demain, il serait sans doute dissident religieux et réunirait des trésors au ciel, pas en ce monde, et après-demain il travaillerait sûrement dans un orphelinat au fin fond de la Sibérie avec pour objectif de devenir un équivalent masculin moderne de Mère Teresa.
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Une pluie mêlée de neige crépitait sur la laque du toit de la Chevrolet Impala vert clair qui n'était pas conçue pour ce genre de climat, mais pour une Californie ensoleillée où les routes ne font guère parler d'elles qu'en positif.
Francy, enfoncée dans le siège conducteur, un pistolet-mitrailleur sur les genoux, s'en fichait complètement ; elle pleurait comme on le fait quand on revoit son père, à la fois aimé et haï, pour la première fois depuis sept ans.
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Belle aimait tirer. Elle faisait comme si la cible était l'un des harceleurs (personne ne la harcelait elle, mais ce n'était pas le cas de tous ses camarades) ou des méchants enseignants de l'école. Ou juste quelqu'un qu'elle n'aimait pas, sans motif particulier.
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