- Vous pouvez accepter votre nouvelle vie ou la refuser. Vous pouvez aller loin, lalla, si vous le voulez. Vous pouvez avoir la richesse, et une certaine liberté. Il faut seulement vous efforcer de devenir la favorite.
- Je ne me prostituerai pas ! Je préférerais être esclave et fille de cuisine !
II était déjà assez triste qu'un homme soit autorisé à avoir quatre femmes s'il le souhaitait, mais le pire c'est qu'il pouvait également entretenir des concubines. Peut-être des centaines de femmes, pour un seul homme ! Ce qui était inconcevable pour un esprit européen. Elle ne comprenait pas comment les femmes pouvaient tolérer cela. Il ne fallait pas oublier qu'elles n'avaient pas le choix, car les concubines étaient des esclaves, capturées au cours de guerres, d'expéditions, d'actes de piraterie.
Il aimait bien les rires des femmes, ayant été élevé dans un harem. Et, tout naturellement, il aimait les femmes. Il avait craint, en venant en Angleterre, que son seul regret fût de ne jamais avoir son harem. Le regret s'était estompé, avec toutes ces femmes de chambre à sa disposition, ces servantes habituées à être agréables au maître, mais il n'en regrettait pas moins la sensualité de l'Orient, où un homme réservait rarement ses hommages à une seule femme. Ici, les dames de qualité exigeaient une dévotion sans partage. C'était impensable, et cependant il s'était rangé à cette habitude occidentale.
Un espion reste un espion, quel que soit le nom que tu lui donnes.
Une fois qu'une femme entre dans un harem, elle est perdue pour le monde extérieur.