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3,99

sur 197 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avant de parler de l'intrigue, je tiens à dire que je suis reconnaissante à Eric Lindstrom de n'avoir pas écrit n'importe quoi concernant les personnes aveugles. Il m'est déjà arrivé de poser un livre en pestant parce qu'il racontait des âneries. Bien sûr, tous les aveugles ne se comportent pas exactement de la même manière, mais ce qui est dit ici me rappelle beaucoup ce que je fais. Par exemple, Parker demande aux gens de la prévenir avant de la toucher, de ne pas déranger ses affaires, de s'annoncer en entrant dans une pièce où elle est ou de prévenir en en sortant, de ne pas hurler en s'adressant à elle, de ne pas parler comme si elle avait 2 de QI. Ces demandes ne m'ont pas du tout paru incongrues. Malheureusement, j'ai connu ce genre de désagréments. En général, je réagis moins vertement que l'héroïne, surtout vis-à-vis de ceux qui, voulant bien faire, sortent (par exemple) mon déjeuner de mon sac, et étalent tout (plat, couverts, dessert) à côté de moi. Comme le dit Parker, on ne s'y retrouve plus si quelqu'un bouleverse tout.
[...]
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Dis-moi si tu souris fait partie des livres qu'il fallait absolument que je lise. Il aura fallu un certain temps depuis le jour de sa sortie pour qu'il arrive jusqu'à ma bibliothèque, et une fois dans celle-ci il n'aura pas attendu longtemps pour en ressortir. Je l'ai lu très rapidement, c'est une très belle histoire, touchante et drôle à la fois. Un Young Adult vraiment bien écrit, avec tout ce qu'il faut pour faire de ce livre une lecture vraiment appréciable.

Parker est une ado comme les autres, elle suit des cours au lycée, aime courir pour se vider l'esprit et passer du temps avec ses amis, à la seul différence c'est qu'elle fait tout cela dans le noir total. Apres un accident de voiture qui aura couté la vie de sa mère, elle aura perdu la vue. Son père lui a depuis ce jour appris à vivre comme une personne « normale » sans avoir le besoin de demander de l'aide, elle a toujours réussi à s'en sortir. Mais depuis peu, sa vie a pris un tournent auquel elle ne s'attendait pas : son père, cet homme fort et aimant vient de mourir. Elle se retrouve aujourd'hui à vivre dans la maison dans laquelle elle a grandi avec sa tante et ses enfants, des personnes qu'elle a très peu côtoyé et qui lui font ressentir son handicap. Et pour couronner le tout, Scott, la personne avec qui elle a grandis et qui l'a trahit fait son grand retour dans sa vie. N'ayant pas oublié la douleur de ce qui lui a fait subir, Parker a beaucoup de mal à se faire à sa présence. Elle aura beau essayé de prouver le contraire, il la perturbe bien plus que ce qu'elle ne pensait.

Parker, qui a toujours su se montrer forte va avoir plus de mal que prévu à affronter tous ces changements dans sa vie qui jusqu'alors lui convenait. Elle continue néanmoins à la vivre, à aller au centre commerciale, courir et aller en cours. Scott va se montrer très protecteur envers elle, mais il va agir dans l'ombre pour ne pas la brusquer. Parker, qui ressent toujours quelque chose pour lui commencera a peut-être le voir autrement que comme celui qui l'a humilié, mais elle n'arrive pourtant pas à lui pardonner. Elle va se rapprocher d'un jeune homme charmant, Jason qui sans qu'elle ne le sache est un ami de Scott. Celui-ci lui la mettra à l'aise face à sa cécité, ne la considèrera pas comme une incapable, mais il ne sera pas celui qui sait quand elle a besoin d'aide, ni encore de réconfort. Scott, va essayer, comme il peut de se racheter auprès d'elle, de lui prouver que ses intentions envers elle, ne sont pas mauvaises, qu'il peut se montrer un ami à la hauteur.

C'est vraiment une très belle histoire, je me suis beaucoup attachée à Parker, elle qui se montre si forte malgré tout ce que la vie lui a fait subir. Ce livre est très touchant, j'ai été émue par certains passages, à des moments où on ne s'y attend pas vraiment. Beaucoup de remise en question vont être fait, de doute, de peur, de peine, Parker cherche à se prouver qu'elle est solide, qu'elle n'a besoin de personne. Mais elle devra à un moment donné, se rendre à l'évidence, elle comprendra avec du mal qu'elle ne peut tout simplement pas être imperméable à tout ce qui lui arrive. Beaucoup de choses peuvent changer, un obstacle venir l'empêcher d'avancer et la forcer à demander de l'aide. Certains retours en arrière permettent de mieux comprendre Parker, de mieux connaitre son passé, son histoire personnelle.

La fin m'a légèrement frustrée, je ne m'attendais à ce que cela se termine de cette manière. J'aurai voulu en savoir plus, pouvoir enfin me l'imaginer comme elle était avant que sa vie ne change, comme on a pu la voir grâce à ces petits morceaux de passé qui nous sont apportés au fil des pages. Une lecture Young Adult que je recommande vraiment, je suis ravie de pouvoir compter ce livre dans les lectures que j'ai enfin pu découvrir et qui à sa façon aura réussi à me marquer.
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Dis-moi si tu souris est une merveilleuse découverte, remplie de vérités sur la vie d'une adolescente atteinte de cécité.

L'histoire ne possède pas de réelle trame à laquelle s'accrocher. Et pourtant, les pages n'en sont pas moins intéressantes, loin de là ! Nous sommes plongés dans le quotidien de Parker, lycéenne aveugle depuis un lointain accident qui lui a volées sa vue et sa mère. Ainsi, à travers piques et blagues légèrement cyniques de la part de notre héroïne, on découvre un univers peint avec un réalisme hors du commun. On comprend très vite à quel point la vie se révèle difficile lorsque l'on souffre d'un handicap tel celui de Parker. C'est un des grands points positifs de livre : l'auteur réussit avec brio à nous immerger dans la peau de son personnage.

Personnages aux caractères bien ancrés, qui réussissent tous à nous tirer de nombreux sourires délicieusement mérités. Car oui, nos petits lycéens ont un humour (généralement noir) bien prononcé ! de plus, j'ai énormément apprécié le travail effectué par Eric Lindstrom sur la psychologie de ses protégés. Cela est surtout dû au fait qu'on ne possède évidemment presque aucun repère physique en rapport avec les personnages (je le rappelle, la protagoniste est aveugle). Pour ma part, j'ai eu une petite préférence pour Scott (une vraie crème dont on comprend très rapidement les remords), le petit cousin Petey (juste adorable) et enfin Molly, à la très bonne répartie.

Quant à Parker, que j'ai également appréciée, il y a certes eu quelques moments où une paire de claques aurait été justifiée, mais l'on finit toujours par comprendre la raison de ses paroles et de ses actes. Sa vie est loin d'être facile, aveugle depuis ses 8 ans et orpheline depuis le récent décès de son père, son histoire en reste étrangement convaincante. Et cela m'a vraiment bluffée : là où les écrivains nous sortent un passé tragique qui nous laisse perplexe, Eric Lindstrom nous raconte avec conviction et émotion la triste comédie dramatique dont Parker est le premier rôle.

Seul petit bémol, l'intrigue autour de sa "passion" pour la course aurait pu être plus travaillée selon moi. Mais c'est à vrai dire la seule chose que je reproche au livre, dont même la couverture est jolie et pleine de peps !

Que ce soit pour le sujet abordé, ses personnages qui ne se laissent pas marcher sur les pieds ou encore ses relations amicales, familiales ou amoureuses en tous points charmantes et attachantes, Dis-moi si tu souris est une magnifique histoire, qui me laisse une petite marque sur le coeur ♥ !
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je redoutais un peu de lire ce roman car même si son thème, la vie d'une adolescente aveugle se composant bien évidemment d'une petite histoire d'amour m'attirait bien, j'avais eu quelques échos assez négatifs sur la personnalité de Parker, le personnage principal.

J'étais donc toute méfiante en commençant ma lecture, prête à la détester ou à la pardonner à la moindre phrase qu'elle pourrait dire. Je me suis retrouvée, assez surprise, avec un roman où j'ai adoré les dialogues entre Parker et ses amis. Ils m'ont souvent fait rire par leur adresse dans leurs jeux de mots et dans leurs taquineries, c'est l'un des romans que j'ai le plus aimé pour ça, étant donné que dans certains romans jeunesse on trouve des dialogues entre adolescents assez banals. Ici, j'ai aimé les réparties et ce roman m'a donné le sourire.

Ce qui est assez étrange, étant donné que le thème n'est pas très joyeux : Parker, après avoir perdu à la fois sa mère et la vue dans un accident de voiture quand elle était petite, perd son père et se retrouve complètement orpheline. Cependant, c'est un des côtés de ce roman qui me laissent assez perplexes : j'ai trouvé son deuil assez peu présent à part à certains moments très importants, mais à part ça j'ai parfois eu tendance à oublier cet aspect-là de l'histoire pour plus me concentrer sur sa manière de vivre sa cécité.

Je pense que si je ne me suis pas du tout ennuyée dans cette histoire, c'est parce que à travers son quotidien, on se rend compte à quel point Parker est un personnage fort. Oui, elle a des règles spéciales, elle s'est elle-même aveuglée mentalement par rapport à son passé et elle fait parfois peu attention à ce que peuvent ressentir les gens autour d'elle mais plus je l'ai découverte dans le roman, plus j'ai eu l'impression de la comprendre (alors qu'on est très différentes). Certains passages m'ont fait sourire, en particulier ceux en rapport avec la course. Et puis le fait qu'elle porte un bandeau est tout simplement génial je trouve (détail superficiel, je sais...).

le style de l'auteure semble parfois blasé : Parker est au début, et moins à la fin, plutôt imbue d'elle-même on va dire, et cela peut se ressentir dans sa relation avec les autres. Malgré ça, j'ai aimé son ton ironique et je n'ai pas décroché de l'histoire. L'histoire d'amour présente dans le roman ne m'a pas spécialement marquée, c'est plutôt l'amitié que Parker a avec ceux qui l'entourent, comme Sarah par exemple, et la manière qu'elle a de l'exprimer intérieurement qui m'a touchée. Encore une fois, j'ai eu l'impression que cette façon d'exprimer ses sentiments d'amitié se rapprochaient plus de la réalité que ne le font d'habitude les autres romans jeunesse.

Pour moi c'est donc une excellente lecture ! J'en garde un bon souvenir général, pas forcément d'un élément en particulier, mais ce livre m'a simplement fait me sentir bien. Parker est un personnage qui forcément ne peut pas plaire à tout le monde car elle est directe (y a un euphémisme par-là...) mais je pense que c'est sa personnalité de battante justement qui m'a plu. Je suis contente, le temps d'un roman, d'avoir partagé avec ce personnage des pensées assez souvent ironiques !
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En refermant ce livre je me suis sentie bluffée. Hormis le style littéraire qui fait vraiment adolescent, certains passages du livre m'ont donné matière à penser. Notamment quand Parker et ses amies parlent d'amour. Loin des clichés convenus, elles en parlent avec sérieux et d'une manière qui m'a bouleversée. Je ne peux vous en dire plus, notamment parce que pour une fois j'ai oublié de noter les passages importants !

Pour ce qui est de l'histoire en elle-même, elle est assez classique. Si l'héroïne n'était pas aveugle, cela aurait un goût de déjà-vu.
Pourtant on s'attache aux personnages même secondaires. Et cette Parker avec sa carapace de cynisme vous donne tour à tour envie de l'embrasser et de la baffer (voire un peu tout à la fois).

Bref, un livre à découvrir si vous aimez le charme de la littérature adolescente.
Bonne lecture :)
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Voilà un roman qui ne laisse pas indifférent! Au début, j'ai été désarçonnée, puis agacée par la personnalité du personnage principal: la jeune Parker, c'est vrai, cumule les malheurs: elle perd sa mère en même temps que la vue, puis son père... c'est beaucoup pour une fille de 16 ans. Mais on ne la plaint qu'à peine vu son caractère de cochon: acerbe, agressive, égocentrique, intolérante... comment ses amis la supportent-ils? Parce qu'elle est aveugle? Eh bien non, et c'est là que l'intrigue devient intéressante et particulièrement touchante: parce que tous ces défauts sont une carapace, et que celle-ci finit par exploser. Alors, on voit apparaître la véritable Parker, fragile, profondément malheureuse et solitaire, mais si humaine.
J'ai beaucoup apprécié cette évolution psychologique finement amenée, ainsi que les personnages qui gravitent autour de Parker. Cela donne pour une fois une image positive de l'adolescence, avec ses hauts et ses bas, ses petites histoires et ses grandes amitiés, son envie de vivre et ses moments de blues. Un livre à conseiller aux ados sensibles qui aiment qu'on leur parle avec le coeur.
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Une jolie surprise ! Contrairement au résumé fort et prometteur, la couverture ne m'attirait pas du tout… C'est sur les recommandations de Mikasa que j'ai finalement tenté l'aventure. J'ai trouvé cette lecture très touchante : je suis passée du sourire à l'inquiétude et ne suis pas restée insensible à ce groupe d'ados. Parker est une héroïne agaçante qui ne plaira pas à tous les lecteurs, toutefois j'étais avertie de son caractère sarcastique et agressif… Je ne me suis donc pas braquée. En fait, j'ai même appris à l'apprécier ! J'ai d'ailleurs pris plaisir à lire ses piques ou remarques acerbes. Être une teigne est sa façon de se protéger : elle est devenue aveugle suite à un accident qui lui a également fait perdre sa mère… le destin lui a également pris son père, si bien qu'elle a été obligée de s'installer avec sa tante et sa famille. Parker s'est donc forgée une carapace et ne souhaite pas qu'on la prenne en pitié. Ainsi, elle veut être comme tout le monde et ne désire pas être traitée différemment sous prétexte qu'elle est victime de cécité… Je comprends son côté antipathique, moralisateur et cassant… Certes, ce n'est pas forcément une amie que j'aurais dans mon quotidien, cependant en fiction, cela passe assez bien.

Les autres protagonistes sont tous émouvants à leur manière. J'ai adoré plusieurs scènes comme celle du magasin de chaussures, celle de la journée surprise de Scott, celle au stade de course ou encore toutes celles qui mettent en scène TDN (Tête de Noeud) qui est un protagoniste vraiment sympathique. Certes, c'est un roman où il se passe plusieurs banalités d'adolescents, mais c'est justement ça qui m'a plu. Dans une ambiance de fac américaine, on va suivre un groupe de jeunes : ces derniers se disputent, se remettent en question, s'amusent ensemble, … Ils vivent, tout simplement ! C'est d'ailleurs ce qui définit le mieux « Dis-moi si tu souris » : la simplicité. L'histoire et la plume de l'auteur sont simples, sans prétention, fluides et agréables à suivre. La narration m'a plu : j'imaginais assez bien une ado' parler ainsi. Il n'y a pas beaucoup de descriptions (ce qui est difficile lorsque l'héroïne ne voit pas) et les dialogues occupent quatre-vingt pour cent du récit, mais cela me convient. Mon enthousiasme vient également du fait que la personnalité des personnages est bien travaillée, même chez les personnages secondaires qui gravitent autour de Parker. Je les ai tous adorés sans exception.

Derrière cette histoire d'amour et d'amitié, Eric Lindstrom apporte une jolie leçon de vie sur le sacrifice, la mort, la tolérance et le handicap. Il nous permet de réfléchir sur notre propre comportement face à un aveugle. Et, effectivement, j'ai déjà été confrontée à ce genre de cas : je voulais trop en faire, alors que, j'en suis certaine, cette personne pouvait certainement se débrouiller toute seule… Je pense que Parker m'aurait sévèrement rembarrée face à ma gentillesse/maladresse ! Je suis loin d'être autant à l'aise que Jason… Ni vu ni connu, ce livre permet donc une petite introspection… J'ai été très contente de découvrir ce roman à la fois simple et touchant. Même si certaines scènes sont prévisibles, je pense que cet ouvrage va me marquer tellement il est sympathique. Je ne saurais que vous recommander cette romance qui ne laisse pas le lecteur insensible ! Et si je ne vous ai toujours pas convaincus, je vous conseille de lire la critique de Mikasa.

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Parker Grant est une jeune fille comme les autres, si ce n'est sa cécité. Elle a perdu la vue à 7 ans, suite à un accident qui a couté la vie à sa mère et vit avec son père. Quand celui-ci décède, sa tante vient habiter chez elle avec sa famille. Il va falloir s'habituer à tous ces changements et gérer sa peine. Elle se réfugie dans la course à pied, qu'elle pratique régulièrement et sera remarquée par le professeur d'athlétisme qui lui proposera d'entrer dans son équipe.

Parker a la faculté de voir clair dans l'attitude des autres. Afin de ne pas être traitée différemment, elle a inventé des règles et les impose à son entourage. Pas question de se couper des autres ni d'accepter leur pitié. Elle veut être appréciée (ou non) pour ce qu'elle est et non à cause de son handicap, tout en vivant comme n'importe quelle adolescente.
Quand Scott, son ex petit ami, réapparaît soudainement après des années d'absence, elle sait qu'il n'y a qu'une seule chose à faire : l'éviter à tout prix. Pas question de pardonner l'impardonnable.

Ce roman dynamique et sans temps mort se lit avec plaisir. D'un bout à l'autre, on traverse avec l'héroïne divers sentiments, parfois douloureux mais sans jamais tomber dans le pessimisme ou le mélodrame.

Un récit vivifiant que l'humour piquant de Parker rend optimiste malgré des passages émouvants ou sombres. On y parle bien sûr de la cécité et de ses difficultés mais aussi de la vie des ados d'aujourd'hui avec leurs petits et grands soucis, leurs sentiments à fleur de peau, leurs rêves... et chacun pourra y trouver des points communs avec sa propre vie.
Un récit qui plaira à coup sûr aux adolescents.

Merci aux Editions Nathan pour cet envoi
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Une jeune fille devient aveugle suite à un accident qui fait mourir sa mere. Bien que triste, elle arrive a remonter la pente grâce a son pere, qui malheureusement se suicide (surdose de médicaments) peu après. Elle apprend à vivre avec ses cousins qui viennent s'installer chez elle. Au lycée, elle survit avec l'aide de ses ami/es mais grâce aussi a son tempérament, a sa capacité a vouloir se débrouiller seule.
Je trouve que les livres qui raconte la vrais vie comme celui-çe sont les meilleurs, ce sont ceux que je préfères. Je le recommande a tous ceux qui aiment le réaliste.

Marie, 4*5
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Un roman plein de fraîcheur et d'humour avec une héroïne pas comme les autres.

Parker a perdu la vue (et sa mère) suite à un accident; son père disparaît à son tour et voilà que sa tante et ses cousins s'installent chez elle et que son premier amour revient dans sa vie.
Tous ces éléments auraient pu être traités de façon mélodramatique mais ce n'est pas le cas.

Parker est une adolescente franche, intelligente qui déteste qu'on la prenne pour une idiote à cause de sa cécité. Par le biais de l'ironie, elle pointe du doigt le comportement et la gêne de la société face aux personnes handicapées.
C'est incisif, pertinent et et follement drôle.

Cependant, Parker elle-même n'est pas exempte d'a priori et elle va apprendre également que les apparences sont trompeuses.
J'ai beaucoup apprécié cette protagoniste: elle est fine, sarcastique et n'hésite pas à revenir sur ses erreurs.
La narration à la première personne la rend encore plus attachante.

Un beau roman donc sur la découverte de l'autre, quel qu'il soit, de l'entraide et de l'amitié.
Il y a des idées positives, des bons sentiments mais le tout n'est pas niais, ni naïf.
La façon de percevoir le monde de Parker est très justement rendue. Je n'y connais rien mais c'est plausible, loin des sens exacerbés que l'on prête souvent aux mal voyants.

Une lecture qui donne donc le sourire alors que les éléments de base de l'intrigue ne prêtaient pas réellement à sourire.

A partir de 13 ans

Trois et demie
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