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Critique de karen_univers
Je ne connaissais absolument pas cette saga avant de me laisser embarquer par des copines dans une lecture commune, et je suis plus que ravie d'avoir cédé à la tentation. En prenant connaissance de quoi le roman parle, j'ai été immédiatement séduite à l'idée de lire une rééecriture du célèbre conte de Cendrillon. Surtout que l'autrice apporte un contexte totalement innovateur à tout ce qu'on a pu lire jusqu'à présent, donc ça m'a emballé à mort. Et puis, la couverture trop canon du roman est un appel à la lecture. Je l'aurais vu en rayon dans une librairie, il aurait immédiatement fini sous mon bras !
La plume d'Aya Ling est fluide et additive à lire. Elle n'a eu absolument aucun mal à m'embarquer dans son histoire. L'espace de quelques heures, j'ai voyagé à Athelia aux côtés de Kat, réincarnée dans la peau de l'une des vilaines belles-soeurs de Cendrillon, et très sincèrement, ça vaut le détour ! J'ai été captivée du début à la fin. Je ne m'attendais absolument pas à autant aimer, et autant vous dire que cette saga va être très vite lue parce que je ne peux pas m'arrêter à ce premier tome sans avoir envie d'enchaîner avec la suite !
Nous faisons la connaissance de Kat, une jeune fille de 17 ans à la vie assez banale. Alors qu'elle fait du tri dans le grenier de sa maison, elle abîme par mégarde un livre. La couverture du livre se détâche des pages et la malédiction est lancée. Propulsée à Athelia, Kat se réincarne dans le corps de Katriona Bradshaw, l'une des affreuses belles-soeurs de Cendrillon. Sauf qu'on est loin du roman de Perrault, voir même de Disney (qui sert principalement de référence tout au long du roman). Dans ce décor londonnien du XIXème siècle, il n'y a pas de souris, pas de marraine la bonne fée, et surtout... où est la Cendrillon que nous connaissons tous ? La seule manière de retourner chez elle, c'est d'aller au bout de l'histoire. Tant que les cloches du mariage unissant le prince à sa princesse n'auront pas sonné, Kat restera coincée dans ce monde dont elle ne connait absolument rien.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Kat, qui est notre protagoniste principale. L'histoire se déroule uniquement de son point de vue, ce qui nous permet facilement de se glisser dans sa peau et de vivre le roman à travers ses yeux. Venue du monde moderne tel que nous le connaissons, où les filles s'habillent comme elles veulent, usent d'un langage courant voire parfois familier, et sont instruites, Kat fait soudainement tâche dans un décor qui n'est pas sans rappeler le Londres du XIXème siècle. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les quelques références au roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen qui va être un point de comparaison assez régulièrement sollicité pour imager les différents lieux que notre héroïne va visiter. Ici, les demoiselles en âge de se marier vont assister à la Saison, portent des robes faites avec les tissus les plus luxueux, apprennent à faire la révérence, et à devenir des bonnes épouses et mères en brodant et en apprenant l'art de recevoir leurs invités. Autant dire tout de suite que tout est à mille lieux de ce que Kat connaît, et cela va lui faire grincer les dents à plus d'une reprise. Maladroite, un brin timide, et pas gracieuse pour un sou, tout ce qu'elle souhaite, c'est rentrer chez elle et n'a guère besoin d'un prince charmant pour s'en sortir. Elle apporte pourtant un vent de fraîcheur avec elle. Elle croit en l'égalité homme/femme, elle se moque des différentes classes sociales et respecte les servantes qui sont à son service. Et surtout, elle abhorre le travail des enfants. Ajoutez à cela des connaissances qu'aucune jeune fille bien née n'est censée connaître et elle attire aussitôt l'attention du Prince Edward.
Celui-ci est rapidement comparé à ce cher M. Darcy que nous connaissons toutes. Doux, attentionné, attentif aux problèmes du peuple d'Athelia, il est facile de succomber aux charmes d'Edward. Même si l'autrice ne nous offre pas le point de vue de ce personnage, il n'est clairement pas un figurant, ni un personnage secondaire. Il s'en va aux devants de la scène pour tenir compagnie à Kat et tenter de changer le fonctionnement d'Athelia afin d'améliorer les conditions de vie de son peuple.
L'intrigue m'a maintenue en haleine tout le long de ma lecture. Kat n'est pas censée avoir le beau rôle dans l'histoire. Elle doit à tout prix aider Cendrillon à aller au bal donné par le Prince en vue de se trouver une épouse, et surtout à les pousser dans les bras l'un de l'autre. A plus d'une reprise, elle prouve qu'elle n'est pas le genre d'héroïne à se laisser porter par l'histoire. Elle est loyale, courageuse et déterminée à mener à bien sa mission. Mais comment faire ? Surtout que la bonne fée marraine semble être aux abonnées absents et reste un élément essentiel à l'histoire... A cela s'ajoute ses sentiments naissants pour le beau Prince qui semble réciproque... Kat est propulsée à plus d'une reprise dans une impasse. Et même si elle balance douloureusement entre sa tête et sa raison, la fin du conte est inévitable...
Les rebondissements sont nombreux, et les révélations sont hallucinantes ! Personnellement, j'ai réussi à percer le mystère qui plane à propos de Cendrillon, mais les théories peuvent être très nombreuses étant donné les indices assez flous et parfois contradictoire que l'autrice parsème. C'était assez dur de rester ancrée dans mon idée tellement j'ai eu le doute à plus d'une reprise, mais j'ai bien fait de tenir bon parce qu'au final, j'avais raison.
J'ai été émerveillée par tout ce qui concernait la Saison : les bals, les jolies robes, les dîners... Ce qu'il y a de bien c'est qu'on découvre tout ça en même temps que Kat qui n'a absolument aucune connaissance de comment il faut se comporter dans cet univers coincé à une autre époque. Par ce biais, l'autrice met également en avant ce qui allait ou n'allait pas dans la royauté, ainsi que les inégalités des sexes, mais aussi des castes.
Très sincèrement, je ne saurais que vous conseiller de vous plonger dans ce roman qui saura vous faire rêver et passer un excellent moment, que vous soyez adeptes ou non des réécritures, je pense que cette histoire peut plaire à n'importe qui et charmer un grand nombre de lecteurs. Pour ma part, je vais foncer me procurer les autres tomes. Je suis beaucoup trop curieuse de la suite étant donné la fin qui m'a quelque peu estomaquée (et pas de manière péjortative !). A mon sens, il est impossible que cela se termine comme ça. C'est profondément injuste !
La plume d'Aya Ling est fluide et additive à lire. Elle n'a eu absolument aucun mal à m'embarquer dans son histoire. L'espace de quelques heures, j'ai voyagé à Athelia aux côtés de Kat, réincarnée dans la peau de l'une des vilaines belles-soeurs de Cendrillon, et très sincèrement, ça vaut le détour ! J'ai été captivée du début à la fin. Je ne m'attendais absolument pas à autant aimer, et autant vous dire que cette saga va être très vite lue parce que je ne peux pas m'arrêter à ce premier tome sans avoir envie d'enchaîner avec la suite !
Nous faisons la connaissance de Kat, une jeune fille de 17 ans à la vie assez banale. Alors qu'elle fait du tri dans le grenier de sa maison, elle abîme par mégarde un livre. La couverture du livre se détâche des pages et la malédiction est lancée. Propulsée à Athelia, Kat se réincarne dans le corps de Katriona Bradshaw, l'une des affreuses belles-soeurs de Cendrillon. Sauf qu'on est loin du roman de Perrault, voir même de Disney (qui sert principalement de référence tout au long du roman). Dans ce décor londonnien du XIXème siècle, il n'y a pas de souris, pas de marraine la bonne fée, et surtout... où est la Cendrillon que nous connaissons tous ? La seule manière de retourner chez elle, c'est d'aller au bout de l'histoire. Tant que les cloches du mariage unissant le prince à sa princesse n'auront pas sonné, Kat restera coincée dans ce monde dont elle ne connait absolument rien.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Kat, qui est notre protagoniste principale. L'histoire se déroule uniquement de son point de vue, ce qui nous permet facilement de se glisser dans sa peau et de vivre le roman à travers ses yeux. Venue du monde moderne tel que nous le connaissons, où les filles s'habillent comme elles veulent, usent d'un langage courant voire parfois familier, et sont instruites, Kat fait soudainement tâche dans un décor qui n'est pas sans rappeler le Londres du XIXème siècle. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les quelques références au roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen qui va être un point de comparaison assez régulièrement sollicité pour imager les différents lieux que notre héroïne va visiter. Ici, les demoiselles en âge de se marier vont assister à la Saison, portent des robes faites avec les tissus les plus luxueux, apprennent à faire la révérence, et à devenir des bonnes épouses et mères en brodant et en apprenant l'art de recevoir leurs invités. Autant dire tout de suite que tout est à mille lieux de ce que Kat connaît, et cela va lui faire grincer les dents à plus d'une reprise. Maladroite, un brin timide, et pas gracieuse pour un sou, tout ce qu'elle souhaite, c'est rentrer chez elle et n'a guère besoin d'un prince charmant pour s'en sortir. Elle apporte pourtant un vent de fraîcheur avec elle. Elle croit en l'égalité homme/femme, elle se moque des différentes classes sociales et respecte les servantes qui sont à son service. Et surtout, elle abhorre le travail des enfants. Ajoutez à cela des connaissances qu'aucune jeune fille bien née n'est censée connaître et elle attire aussitôt l'attention du Prince Edward.
Celui-ci est rapidement comparé à ce cher M. Darcy que nous connaissons toutes. Doux, attentionné, attentif aux problèmes du peuple d'Athelia, il est facile de succomber aux charmes d'Edward. Même si l'autrice ne nous offre pas le point de vue de ce personnage, il n'est clairement pas un figurant, ni un personnage secondaire. Il s'en va aux devants de la scène pour tenir compagnie à Kat et tenter de changer le fonctionnement d'Athelia afin d'améliorer les conditions de vie de son peuple.
L'intrigue m'a maintenue en haleine tout le long de ma lecture. Kat n'est pas censée avoir le beau rôle dans l'histoire. Elle doit à tout prix aider Cendrillon à aller au bal donné par le Prince en vue de se trouver une épouse, et surtout à les pousser dans les bras l'un de l'autre. A plus d'une reprise, elle prouve qu'elle n'est pas le genre d'héroïne à se laisser porter par l'histoire. Elle est loyale, courageuse et déterminée à mener à bien sa mission. Mais comment faire ? Surtout que la bonne fée marraine semble être aux abonnées absents et reste un élément essentiel à l'histoire... A cela s'ajoute ses sentiments naissants pour le beau Prince qui semble réciproque... Kat est propulsée à plus d'une reprise dans une impasse. Et même si elle balance douloureusement entre sa tête et sa raison, la fin du conte est inévitable...
Les rebondissements sont nombreux, et les révélations sont hallucinantes ! Personnellement, j'ai réussi à percer le mystère qui plane à propos de Cendrillon, mais les théories peuvent être très nombreuses étant donné les indices assez flous et parfois contradictoire que l'autrice parsème. C'était assez dur de rester ancrée dans mon idée tellement j'ai eu le doute à plus d'une reprise, mais j'ai bien fait de tenir bon parce qu'au final, j'avais raison.
J'ai été émerveillée par tout ce qui concernait la Saison : les bals, les jolies robes, les dîners... Ce qu'il y a de bien c'est qu'on découvre tout ça en même temps que Kat qui n'a absolument aucune connaissance de comment il faut se comporter dans cet univers coincé à une autre époque. Par ce biais, l'autrice met également en avant ce qui allait ou n'allait pas dans la royauté, ainsi que les inégalités des sexes, mais aussi des castes.
Très sincèrement, je ne saurais que vous conseiller de vous plonger dans ce roman qui saura vous faire rêver et passer un excellent moment, que vous soyez adeptes ou non des réécritures, je pense que cette histoire peut plaire à n'importe qui et charmer un grand nombre de lecteurs. Pour ma part, je vais foncer me procurer les autres tomes. Je suis beaucoup trop curieuse de la suite étant donné la fin qui m'a quelque peu estomaquée (et pas de manière péjortative !). A mon sens, il est impossible que cela se termine comme ça. C'est profondément injuste !
