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Critique de Sharon


Le héros de ce roman s'appelle Gunn (avec deux « n », s'il vous plaît), Lemuel Gunn. Il est un détective privé à l'ancienne, pas né dans le bon siècle. Sa devise pourrait être « satisfait ou remboursé », sauf que Gunn ne se fait payer que s'il obtient des résultats.
La très belle et très touchante Ornella vient le voir : le truand, pardon, le présumé coupable dont elle s'est portée caution s'est fait la malle, et elle ne récupérera pas les 125 000 $ de la caution. Qu'à cela ne tienne, Lemuel, un survivant, commence son enquête, avec les bonnes vieilles méthodes. Lui qui est un ancien de la CIA, lui qui a survécu à l'Afghanistan – mais y a laissé sa carrière – n'est pas branché haute technologie. Il téléphone, se déplace, interroge, utilise quelques subterfuges, essuie des échecs, parfois mais ne se laisse pas abattre, quitte à s'en prendre plein la figure.
L'intérêt de ce roman tient à la personnalité de ce détective, qui n'est pas sans rappeler le héros de Chandler. Ce qu'il découvre reste très classique, dans une guerre des clans qui, elle aussi, semble d'un autre siècle. Et les femmes sont toujours fatales.
Une belle saloperie est un roman au charme désuet, sous le soleil du Nouveau-Mexique.
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