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Critique de moertzombreur


La planète aux cent mille plaisirs
Lone Sloane est poursuivit, sa tête est mise à prix, mais une menace nouvelle l'intrigue, le « néo-terrien aux yeux rouges » veut savoir par qui et pourquoi. Les 24 premières planches sont plutôt classiques dans dans l'organisation des cases, le style de Druillet semble plus foisonnant dans la représentation des détails et dans la description de Delirius. Ensuite, dans la scène des Arènes, plus aucune planche n'est architecturée comme la précédente, le dessin prend le pas, il explose sur les pages, les trames blanches disparaissent presque totalement, les rectangles des cases sont malmenés, leur géométrie subie des variations qui changent complètement la lecture de l'histoire. On commence à voir apparaître dans la représentation des personnages, une physionomie caractéristique du dessin de Druillet, une épaisseur des traits, des boursouflures, il y a de plus en plus de « pâte » dans l'encrage et la couleur, l'explosion s'exprime à plein, une noirceur pleine de couleurs, tout est possible. le message politique sous-jacent est intéressant, Lone Sloane, dont les intentions et manigances ne sont jamais philanthropique, prend un malin plaisir à dynamiter de l'intérieur un système pourri où la corruption règne en maître, sa solution ne se trouve pas dans la révolution mais dans la table rase. Publié en collaboration avec Jacques Lob, dans la collection Histoires fantastiques de Dargaud, et maintenant chez Drugstore, qui publie un tome 2 dont la gestation fut longue et laborieuse (à suivre, donc).
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