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Critique de oblo


La critique qui suit prend en compte l'intégrale des trois récits du Transperceneige, parus respectivement en 1984, 1999 et 2000. le premier album se distingue nettement des deux autres par le dessin mais le plaisir est le même à les parcourir, puisque l'effort esthétique est remarquable de bout en bout.
Le transperceneige, c'est le nom de ce train qui parcourt les plaines glacées et enneigées d'un monde post-apocalyptique, lequel train aux mille wagons a vu se développer, en son sein, une organisation sociale hiérarchique avec les classes populaires en fin de train et les élites en début. le transperceneige vit en autonomie totale, cela se justifiant par l'hostilité du monde du dehors. Dans le premier album, le lecteur suit Proloff, héros de sa survie et sorte de messie des classes populaires qui remonte le train jusqu'aux élites et jusqu'au secret du train. Les deux autres albums s'attardent davantage sur la structure sociale du train et l'organisation de la vie tout en suivant les sorties, hors du train et sur la terre glacée, de Puig Vallès.
La B.D. reprend les thèmes de la S.F., dessinant une dystopie effrayante mais dans laquelle on reconnait notre propre réalité, à ceci près que nous ne vivons pas dans un train (différence de taille, j'en conviens). Il y a, aussi, un côté critique sociale très fort, principalement dans les deux albums les plus récents. Un bel ouvrage, qui serait complété bientôt par un quatrième tome.
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