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Critique de sevm57


La riche famille Sinclair passe tous les étés sur l'île privée de Beechwood. Autour du patriarche Harris Sinclair se réunissent ses trois filles, Carrie, Bess et Penny, et leur blonde progéniture.
L'aînée des petits-enfants se nomme Cadence Sinclair Eastman et c'est l'héroïne du roman. C'est elle qui nous introduit au sein de la famille Sinclair et de ses travers. Il lui est arrivé un accident l'été de ses 15 ans et depuis elle souffre de terribles migraines. Après un été passé en Europe, elle se réjouit de retourner à Beechwood l'été de ses 17 ans pour retrouver ses cousins (les menteurs) et essayer de comprendre les circonstances de son accident qu'elle a oubliées.
En dire plus serait prendre le risque de dévoiler des pans de l'intrigue donc je m'arrête là et je vous laisse découvrir la suite en lisant ce roman passionnant.
La fin notamment est absolument époustouflante et fait prendre tout son sens au reste du livre.
Nous les menteurs est un roman auquel on repense plusieurs jours après l'avoir fini ( et pas seulement pour rédiger sa critique sur Babelio !) et qui ne peut pas laisser indifférent. Il peut par contre s'avérer quelque peu déroutant voire choquant et je ne saurais pas trop à partir de quel âge le conseiller.
Je remercie très sincèrement Babelio et les éditions Gallimard jeunesse pour m'avoir permis de découvrir ce livre étonnant qui figurera parmi mes coups de coeur de l'année en littérature jeunesse.
J'ai particulièrement apprécié le style de l'auteur, on sent une réelle volonté de soigner l'écriture et de ne pas tomber dans la facilité d'une certaine littérature jeunesse qui simplifie le texte à outrance. Dans Nous les menteurs, le style est au contraire très particulier, mais il cadre bien avec le mystère qui entoure la jeune héroïne. Les contes qui sont insérés dans le texte ajoutent également au mystère car on en cherche les clés et on trace des parallèles avec l'histoire.
Cela donne un roman très réussi qu'il est difficile de lâcher une fois qu'on l'a commencé car on est pris dans cette ambiance un peu bizarre et on a envie de savoir ce qui se passe, et le moins que l'on puisse dire est que l'on n'est pas déçu quand on en arrive à la cinquième partie intitulée La vérité!
Une mention spéciale enfin pour la couverture dont la photo floue et baignée de lumière correspond parfaitement à l'ambiance du roman, ainsi que la police choisie pour le titre
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