Morris Zapp, l'amerloque, et Philipp Swallow, le british, tous deux professeurs en université, échangent, sans se connaître, leur poste respectif pour une poignée de mois.
S'ensuit une cascade de quiproquos, de gaffes, de petites et grandes libertés retrouvées, de petites ou grandes révolutions, ... le tout nappé d'humour lodgien, et une alternance de styles divers (narration traditionnelle, extrait de correspondances, extrait de publications, etc...) utilisés afin de relater l'escalade progressive des péripéties de tout ce petit monde.
Le résultat est une très belle prouesse, une écriture fluide, extrêmement efficace et jubilatoire. Une prouesse de construction, et un très bon moment de lecture. de quoi donner envie de lire à courte échéance les deux autres volets de la trilogie (même si ce tome-là peut amplement se suffire à lui-même pour qui veut en rester là).
PS : mais pourquoi diable n'ai-je pas pu résister à la tentation de calquer systématiquement le visage d'un président étasunien sur celui de Zapp ?... Oups, pardon.
Commenter  J’apprécie         30