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Critique de CalouRmn
« J'irai tuer pour vous » est un roman « fictif » basé sur la vie d'un « barbouze » pendant la période des attentats parisiens et des prises d'otages sous la présidence de François Mitterrand dans les années 85-86.
Marc Masson fait partie de ces « hommes de l'ombre » dont nos instances dirigeantes ne peuvent se passer mais dont ils préfèrent ne pas connaître l'existence…
Avec toujours ce paradoxe entre un meurtre « crapuleux » et un meurtre « pour raison d'état »
Normal que ces mercenaires soient tiraillés, même si leur formation (on pourrait presque dire « lavage de cerveau ») les entraine à ne pas se poser ce type de question : « donnez m'en l'ordre et j'irai tuer pour vous »
Ce livre m'a rappelé mon enfance avec mon père, enrôlé pour son service pendant la guerre d'Algérie et qui a donc été conscrit 18 mois au lieu de 12
Il parlait très peu de cette période… on sentait qu'il avait été témoin d'épisodes peu glorieux et il en éprouvait toujours de la douleur
Il préférait parler de cette Algérie de la population qu'il avait su apprécier (un peu comme Serge Lama dans sa chanson nostalgique !)… Appelé alors qu'il venait de terminer son apprentissage comme prothésiste dentaire, il avait été promu « Infirmier »… sans formation bien entendu et il a été amené à soigner aussi bien la population locale que ses collègues militaires…
Il a toujours eu envie de retourner là-bas mais n'a jamais franchi le pas…
Ce docuroman de Henri Loevenbruck est un vibrant hommage rendu à ces hommes dont le nom ne sera jamais diffusé mais dont le professionnalisme et l'abnégation ont régulièrement sorti la France de situations particulièrement délicates.
Un roman qui restera dans ma mémoire 😊
Marc Masson fait partie de ces « hommes de l'ombre » dont nos instances dirigeantes ne peuvent se passer mais dont ils préfèrent ne pas connaître l'existence…
Avec toujours ce paradoxe entre un meurtre « crapuleux » et un meurtre « pour raison d'état »
Normal que ces mercenaires soient tiraillés, même si leur formation (on pourrait presque dire « lavage de cerveau ») les entraine à ne pas se poser ce type de question : « donnez m'en l'ordre et j'irai tuer pour vous »
Ce livre m'a rappelé mon enfance avec mon père, enrôlé pour son service pendant la guerre d'Algérie et qui a donc été conscrit 18 mois au lieu de 12
Il parlait très peu de cette période… on sentait qu'il avait été témoin d'épisodes peu glorieux et il en éprouvait toujours de la douleur
Il préférait parler de cette Algérie de la population qu'il avait su apprécier (un peu comme Serge Lama dans sa chanson nostalgique !)… Appelé alors qu'il venait de terminer son apprentissage comme prothésiste dentaire, il avait été promu « Infirmier »… sans formation bien entendu et il a été amené à soigner aussi bien la population locale que ses collègues militaires…
Il a toujours eu envie de retourner là-bas mais n'a jamais franchi le pas…
Ce docuroman de Henri Loevenbruck est un vibrant hommage rendu à ces hommes dont le nom ne sera jamais diffusé mais dont le professionnalisme et l'abnégation ont régulièrement sorti la France de situations particulièrement délicates.
Un roman qui restera dans ma mémoire 😊
