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Critique de Nanoulecture


On se retrouve aujourd'hui avec cette nouvelle enquête de notre ami Gabriel Joly, journaliste dans le Paris du XVIIIème siècle. Cette fois-ci, l'auteur nous emmène du côté de la Comédie-Française, sur les traces de Molière, Shakespeare et tant d'autres. Préparez-vous au lever du rideau !

Gabriel ne se remet pas de la mort de Lorette, son amour perdu lors de sa précédente enquête. Dévasté, il ne trouve du réconfort qu'à travers l'opium, qui le plonge dans des sommeils sans rêves, et au travers du masque du Loup des Cordeliers, bien décidé à rendre justice lui-même. Il ferme sa porte à tout le monde, même à Récif qui, patient mais pas trop, finira par le menacer de défoncer sa porte. Quand c'est finalement la femme de son ami Danton qui vient frapper à sa porte pour le supplier d'aider son mari, Gabriel se résignera à reprendre du poil de la bête. le commissaire Guyot et lui se retrouveront enfermés dans le théâtre pendant plusieurs heures avec les comédiens de la troupe, transformant cette histoire en un huis clos palpitant. Petit à petit, à force d'interrogatoires, de recherches dans des archives immémoriales et de ruses, Gabriel parviendra à reconstituer les évènements et à confondre le coupable.

Avec cette enquête, l'auteur nous fait découvrir tout un nouveau monde, celui du théâtre. On est projeté directement sur les planches, au milieu des vers déclamés, des costumes et des décors et c'est une visite guidée de l'entièreté du théâtre qui nous est offerte. L'enquête quant à elle ne manque pas d'intérêt, toujours bien menée par les protagonistes et le talent de Henri Loevenbruck. le personnage de Gabriel Joly, effondré par la mort de Lorette, prendra ainsi une autre ampleur, plus profonde, plus mûre peut-être, et cette évolution n'est pas pour me déplaire. Il me tarde de le retrouver dans une nouvelle enquête !
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