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Critique de Floccus



J'aime l'audace foutraque de cette série. J'aime cette décimation franche de l'humanité et l'attente que provoque la situation où se sont mis les scénaristes. On se demande vraiment comment ils vont s'en sortir. Et surtout j'adore Blanche, l'imprévisible Blanche. Mais les albums se suivent et sont assez décourageants à première lecture. Les surprises finales me laissent sur de grands espoirs d'évolution, d'action, de rebondissements pour la suite, et la promesse est peu honorée. Mon petit cœur se remet vite de ses envolées fantasmatiques une fois la couverture tournée. Ce tome sept prendra surtout son sens quand la série sera complète et qu'on s'installera dans un canapé avec le chat par un pouacre week-end de pluie et de froidure pour en lire l'intégralité d'une traite. Macare est en mauvaise posture, interruption des communications. S'ensuivent plus d'ouvertures de pistes pour nous donner envie de lire l'album numéro huit que de véritables répercussions dans l'histoire. Sur l'autre versant du monde, Erwan a toujours de gros problèmes de cohabitation avec Blanche. Pauline et Gaëlle parcourent toujours le pays sur leurs vélos, déboires et rencontres, chaos et charniers. Rien de bien neuf. Jusqu'à l'incontournable pirouette finale. On ne va évidemment pas nous lâcher sans nous mettre sur le gril. A deuxième lecture, j'ai plus apprécié, saisi plus de nuances et goûté le travail graphique d'ombre et de couleurs. Mais je reste sur l'impression qu'on m'a servi un grand verre d'eau avec une petite goutte de grenadine dedans.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


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