Citations sur Mort ou pas ? - Les dernières découvertes médicales sur les.. (78)
Il apparaît de moins en moins probable que la conscience soit simplement un produit du cerveau, non seulement parce que les mesures des activités cérébrales ne nous apprennent rien sur le contenu de la pensée et du ressenti, mais aussi parce que le mental est capable de modifier l’anatomie et le fonctionnement du cerveau (neuroplasticité, effet placebo) et parce que l’expérience (EMI) prouve que la conscience peut exister indépendamment des fonctions cérébrales.
Il existe entre l’esprit et le cerveau une interaction caractéristique, mais pas uniquement une relation de cause à effet. C’est pourquoi il serait erroné d’affirmer que la conscience ne peut qu’être un produit de la fonction cérébrale. Car comment un produit pourrait-il modifier son producteur ?
Quand les connexions entre les diverses parties du cortex et entre celui-ci et le thalamus fonctionnent correctement, l’échange d’informations est possible grâce aux propriétés d’intégration et de différenciation du système. Et il semble que ces échanges d’informations soient nécessaires pour qu’il y ait conscience.
L’application locale et ciblée d’énergie électrique peut aussi avoir des effets thérapeutiques durables, puisque les changements fonctionnels dans certaines aires du cerveau provoquent différentes expériences mentales. […] La stimulation transcranienne électrique par courant direct provoque des changements fonctionnels permanents dans certaines parties du cerveau à cause de son effet sur les mécanismes d’adaptation du cortex.
Il semble exister un lien direct entre la présence d’un champ électromagnétique et la fonction de réseaux neuraux. La perte de ces champs entraîne la perte de la fonction.
Les scientifiques parlent simplement de corrélations neurales de conscience, ce qui veut dire qu’il existe une corrélation (une relation ou connexion) entre des activités cérébrales enregistrées et l’expérience de la conscience […]. Mais une connexion n’indique rien en matière de cause ou d’effet. Si une expérience consciente peut être le résultat de l’activité cérébrale, une activité cérébrale peut aussi être le résultat de la conscience.
Le processus d’intégration et d’acceptation d’une EMI peut prendre plusieurs années à cause de l’impact très profond de l’expérience sur les valeurs et la vision de la vie antérieures à l’EMI. […] Il est impressionnant de constater qu’un arrêt cardiaque de quelques minutes suffit à déclencher un processus de transformation qui se prolonge pendant toute la vie du sujet.
Contrairement aux EMI, [les hallucinations] ne contiennent pas d’éléments universels. […] Il est rare qu’elles soient suivies de transformations positives chez la personne.
Dans un grand nombre de cas, le contenu d’une EMI ne correspond pas aux attentes préalables des sujets concernant la mort. Leurs expériences sont identiques, qu’ils voient la mort comme la fin de tout, ou qu’ils croient à la vie après la mort. Les enfants racontent les mêmes choses que les adultes.
Pendant le processus de l’agonie, on pense que de grandes quantités de DMT seraient libérées par la mort des cellules de la glande pinéale.