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Critique de Croquignolle
Depuis petite, je suis passionnée de danse, en tout genre.
Impossible de zapper à la télé sans m'arrêter devant un ballet classique sur Mezzo, une chorégraphie de danse contemporaine sur Arte ou un reportage sur le Grand Prix de Lausanne sur la première chaine de la télé suisse romande.
Alors, lorsque j'ai découvert la beauté de Chloé Lopes Gomes sur la couverture énergique de ce livre-témoignage, je n'ai pas résisté. Et j'ai bien fait, même si je suis restée un peu sur ma faim.
Si j'ai apprécié découvrir le combat de l'auteure pour devenir la meilleure des danseuses, si j'ai admiré sa persévérance, ses soifs de petite fille, sa capacité d'adaptation à l'autre bout de l'Europe dans l'école de danse du Bolchoï, j'ai regretté que son histoire familiale - éminemment dramatique - relègue au deuxième plan le côté de la danse, des coulisses des différents concours, de la compétition et des écoles de danse.
Ce livre, - je l'avais certainement mal compris - plus qu'un livre sur la danse, est une autobiographie pour apprivoiser et chasser les démons qui se sont petit à petit installés dans la vie de Chloé Lopes Gomes. Comme n'importe quelle enfant, elle aurait mérité tendresse et affection de la part des gens censés veiller sur elle. Elle a vécu l'inverse et ces moments de violence, ancrés dans son coeur, dans son corps l'ont empêchée longtemps de voler de ses propres ailes de cygne noir... ou blanc.
Elle s'est battue pour la liberté, pour sa liberté et s'est envolée, enveloppée de grâce et de force, vers de beaux projets artistiques et vers ce combat unique et si essentiel contre le racisme dans la danse classique.
"Danser, c'est transcender totalement notre pauvre condition humaine pour participer intégralement à la vie profonde de l'Univers."
Maurice Béjart
Impossible de zapper à la télé sans m'arrêter devant un ballet classique sur Mezzo, une chorégraphie de danse contemporaine sur Arte ou un reportage sur le Grand Prix de Lausanne sur la première chaine de la télé suisse romande.
Alors, lorsque j'ai découvert la beauté de Chloé Lopes Gomes sur la couverture énergique de ce livre-témoignage, je n'ai pas résisté. Et j'ai bien fait, même si je suis restée un peu sur ma faim.
Si j'ai apprécié découvrir le combat de l'auteure pour devenir la meilleure des danseuses, si j'ai admiré sa persévérance, ses soifs de petite fille, sa capacité d'adaptation à l'autre bout de l'Europe dans l'école de danse du Bolchoï, j'ai regretté que son histoire familiale - éminemment dramatique - relègue au deuxième plan le côté de la danse, des coulisses des différents concours, de la compétition et des écoles de danse.
Ce livre, - je l'avais certainement mal compris - plus qu'un livre sur la danse, est une autobiographie pour apprivoiser et chasser les démons qui se sont petit à petit installés dans la vie de Chloé Lopes Gomes. Comme n'importe quelle enfant, elle aurait mérité tendresse et affection de la part des gens censés veiller sur elle. Elle a vécu l'inverse et ces moments de violence, ancrés dans son coeur, dans son corps l'ont empêchée longtemps de voler de ses propres ailes de cygne noir... ou blanc.
Elle s'est battue pour la liberté, pour sa liberté et s'est envolée, enveloppée de grâce et de force, vers de beaux projets artistiques et vers ce combat unique et si essentiel contre le racisme dans la danse classique.
"Danser, c'est transcender totalement notre pauvre condition humaine pour participer intégralement à la vie profonde de l'Univers."
Maurice Béjart
