Chapitre 2 :
Zayne
«…Mon cœur bat à une telle allure que je sens ses pulsations résonner douloureusement contre les parois de ma jugulaire.
«Je suis désolée.» Mais de quoi parle-t-il ? Qu’est-ce que… qu’est-ce que tout cela signifie ? Un moyen maladroit de me montrer sa pitié ? Il était là, au procès, il a vu ce que j’ai subi, est-ce sa manière à lui d’être… désolé pour moi ?
Sa silhouette passe la porte du café et disparaît comme un fantôme dans l’obscurité de la rue…»
"(...) notre amour est une aberration. Mais lui comme moi préférons cette mélodie folle qui n'appartient qu'à nous au requiem triste à crever de nos vie l'un sans l'autre."
-Zayne-
La vie, ça n’est que ça, un bordel constant, Julian. Elle n’a aucun sens, mais de temps en temps, on rencontre une pièce de puzzle qui s’imbrique parfaitement avec la nôtre, l’existence prend un autre chemin, et, le bordel, on le partage à deux, d’un seul coup. Même si ça reste avant tout le bordel. N’oubliez jamais ça.
Peu importe ce qu’ils en disent, ce qu’ils en pensent, tu n’es pas un faible, pas plus que tu n’es incapable de prendre soin de toi. Tu es en mode survie depuis bien trop longtemps. Je vais le répéter, mais tu es l’homme le plus courageux que je connaisse…
La honte y est pour beaucoup, bien sûr. Et surtout l’incompréhension la plus totale. Lorsqu’on est séquestré aussi longtemps, l’instinct de survie reprend le dessus et le cerveau fait le nécessaire pour se protéger… jusqu’à… l’impensable, même.
Notre amour est une aberration. Mais lui comme moi préférons cette mélodie folle qui n’appartient qu’à nous au requiem triste à crever de nos vies l’un sans l’autre.
Je l’aime, violemment, éperdument. Il est cette pièce de puzzle qui me manquait, celle qui redonne à ma vie un sens aussi nouveau que défini. Il est devenu ma raison d’exister, tout simplement.
Tu es tout mon monde.
-Julian-
Il est cette pièce de puzzle qui me manquait, celle qui redonne à ma vie un sens aussi nouveau que défini. Il est devenu ma raison d'exister, tout simplement.
-Julian-
En une fraction de seconde, il est là, assis près de moi, ses bras m'entourant avec la force du désespoir. Je me cramponne tout autant à lui et me laisse envahir par sa chaleur, son odeur, et tout ce qui a toujours fait de Julian, depuis notre toute première conversation, mon seul et unique refuge.
-Zayne-