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Critique de mireille
Pêcheur d'Islande de Pierre Loti est mon 12e livre du Challenge ABC 2021/22 et mon 1er pour le Challenge solidaire 2022.
Je n'avais encore jamais lu de livres de Pierre Loti, écrivain que je connais pourtant depuis longtemps et dont j'ai visité la magnifique maison-temple-musée à Rochefort-sur-Mer en 2010. Il fut aussi un ami de mon écrivain de prédilection, Henry James qui considéra le roman comme un chef-d'oeuvre et qu'il salua, en 1888, en ces termes : « Pêcheur d'Islande is to my sense perfect ». Mais ce jour est enfin venu grâce à Babelio.
Les premières pages m'ont tout de suite happée. Plus j'ai avancé dans ma lecture plus je me suis immergée dans cette histoire d'amour. Sur fond de la vie simple, rude et dangereuse de pêcheurs bretons appelés les Islandais, et de leur famille, Gaud et Yann se rencontrent, s'évitent, se fuient mais enfin se retrouvent au bout de deux années, s'aiment et se marient quelques jours avant le départ du jeune marié pour une nouvelle campagne de pêche. Gaud espère le convaincre, à son retour, de ne plus repartir car elle ne le supporterait pas.
J'ai adoré ce roman, malgré son atmosphère sombre, car réaliste.
Je l'ai littéralement vécu et je crois que lorsque c'est ainsi, c'est indéniablement et définitivement un très bon roman. J'ai ressenti ce que ressentait Gaud quand elle rencontre Yann. J'étais sur le bateau avec les Islandais, surtout lorsque la tempête arrive. Que d'émotions ! Il y avait longtemps que je n'en avais pas ressenti d'aussi fortes à la lecture d'un livre, jusqu'à pleurer. Il m'a fait penser au très beau film « En pleine tempête » de Wolfgang Petersen, un peu spécialiste des sous-marins et bateaux (Le Bateau, Poséidon). Et puis Pierre Loti, surnom de Julien Viaud, savait de quoi il parlait, puisque lui-même était avant tout un marin.
Et quelle belle écriture simple mais si juste, si efficace. Les descriptions, les évocations, sans fioriture, nous emportent et nous imprègnent tant qu'on a vraiment l'impression de faire corps et âme avec les personnages malgré les 140 ans qui nous séparent. Il n'y a plus de temporalité, seulement l'intensité, ce qui fait définitivement de ce livre un grand livre. Il représente pour moi tout ce que doit être la Littérature. Malgré la tragédie qui sous-tend le récit jusqu'à la fin, il m'a fait oublier que j'étais une simple lectrice-spectatrice pour m'en faire l'actrice invisible aux côtés de Gaud et de Yann.
Je n'avais encore jamais lu de livres de Pierre Loti, écrivain que je connais pourtant depuis longtemps et dont j'ai visité la magnifique maison-temple-musée à Rochefort-sur-Mer en 2010. Il fut aussi un ami de mon écrivain de prédilection, Henry James qui considéra le roman comme un chef-d'oeuvre et qu'il salua, en 1888, en ces termes : « Pêcheur d'Islande is to my sense perfect ». Mais ce jour est enfin venu grâce à Babelio.
Les premières pages m'ont tout de suite happée. Plus j'ai avancé dans ma lecture plus je me suis immergée dans cette histoire d'amour. Sur fond de la vie simple, rude et dangereuse de pêcheurs bretons appelés les Islandais, et de leur famille, Gaud et Yann se rencontrent, s'évitent, se fuient mais enfin se retrouvent au bout de deux années, s'aiment et se marient quelques jours avant le départ du jeune marié pour une nouvelle campagne de pêche. Gaud espère le convaincre, à son retour, de ne plus repartir car elle ne le supporterait pas.
J'ai adoré ce roman, malgré son atmosphère sombre, car réaliste.
Je l'ai littéralement vécu et je crois que lorsque c'est ainsi, c'est indéniablement et définitivement un très bon roman. J'ai ressenti ce que ressentait Gaud quand elle rencontre Yann. J'étais sur le bateau avec les Islandais, surtout lorsque la tempête arrive. Que d'émotions ! Il y avait longtemps que je n'en avais pas ressenti d'aussi fortes à la lecture d'un livre, jusqu'à pleurer. Il m'a fait penser au très beau film « En pleine tempête » de Wolfgang Petersen, un peu spécialiste des sous-marins et bateaux (Le Bateau, Poséidon). Et puis Pierre Loti, surnom de Julien Viaud, savait de quoi il parlait, puisque lui-même était avant tout un marin.
Et quelle belle écriture simple mais si juste, si efficace. Les descriptions, les évocations, sans fioriture, nous emportent et nous imprègnent tant qu'on a vraiment l'impression de faire corps et âme avec les personnages malgré les 140 ans qui nous séparent. Il n'y a plus de temporalité, seulement l'intensité, ce qui fait définitivement de ce livre un grand livre. Il représente pour moi tout ce que doit être la Littérature. Malgré la tragédie qui sous-tend le récit jusqu'à la fin, il m'a fait oublier que j'étais une simple lectrice-spectatrice pour m'en faire l'actrice invisible aux côtés de Gaud et de Yann.
