Cthulhu, Le Mythe I

J'avais lu Lovecraft il y a longtemps. Je m'y replonge aujourd'hui. Ca n'a pas pris une ride, l'ambiance de ces petites villes rurales de l'Amérique profonde sont l'écrin des pires horreurs que le monde puisse imaginé. Pas ou presque de sang ou de scènes gore comme on les aime aujourd'hui, juste la description presque clinique d'autres mondes, le monde des origines, au-delà du big bang, une race d'êtres qui sont bien les seuls maîtres de l'univers, bien avant n'importe quel Dieu, bien plus puissants que n'importe quel démon ou ange déchu, ceux qui reviendront un jour prendre ce qui leur appartient. Lovecraft a élaboré une fiction quasi scientifique (il n'hésite pas à se référer aux dernières trouvailles de la science, comme la physique quantique pour mieux donner corps à ses êtres malfaisants) qui colle tout à fait avec certaines découvertes que l'astrophysique nous révèle jour après jour : et si derrière ces fameux trous noirs et si avant le big bang, qui ne serait peut-être plus le point de départ de notre univers, il existait quelque chose de purement innommable...