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Torturé. C'est le 1er mot qui me vient à l'esprit quand je pense à cette lecture.
Tout est torturé dans ce livre. Les personnages et l'histoire bien sur, mais aussi l'écriture.
Mais on se retrouve là devant une référence. Lovecraft a ouvert la voie a bien d'autres écrivains et on ne peut être que respectueux.
Cependant, cette lecture ne se fait pas sans mal. Cthulu se mérite.
Bref, une lecture qui reste difficile mais qui donne satisfaction. A réserver tout de même aux amateurs du genre.
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Ayant critiqué chaque nouvelle séparément, je m'attarderai ici uniquement sur l'édition.
La préface permet d'avoir un bon tour d'horizon du mythe de Cthulhu, avec beaucoup d'explications sans que cela ne soit difficile à lire.
Chaque nouvelle comprend une illustration avec son titre, assez agréable à regarder.
A la fin, nous avons un portfolio avec des photos et des dessins pour contextualiser l'époque où se déroulent les récits. Excellente idée !
Un très bon livre pour se plonger dans le mythe !
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Cthulhu le mythe Livre 1 aux éditions Bragelonne, publié en septembre 2015, traduction de Maxime le Dain et Sonia Quémener avec une belle introduction de Jérôme Bouscaut qui aide à se situer dans l'oeuvre et les nombreuses suites données par le cercle des auteurs, Lovecraft ayant fait école. Il s'agit d'une suite de nouvelles publiées en anglais entre 1920 et 1930. Cette édition est donc récente au regard des premières publications. Quelles sont ces nouvelles ? Les éditeurs ne sont pas tous d'accord pour définir la liste des nouvelles qui appartiennent au mythe de Cthulhu. Jérôme Bouscaut et l'éditeur donnent leur liste :
La Cité sans nom
Le festival
L'appel de Cthulhu
L'horreur à Dunwich
Celui qui chuchotait dans le noir
Les montagnes hallucinées
Le cauchemar d'Innsmouth
La maison des sorcières
Le Monstre sur le seuil
Dans l'abîme du temps
Celui qui hante les ténèbres
J'ajoute, pour bien informer le lecteurs, que seuls Les montagnes hallucinées et Dans l'abîme du temps ne sont pas inclus au livre 1.
Ils indiquent que d'autres théoriciens de l'oeuvre de cet auteur ajoutent 8 autres nouvelles :
Dagon
Nyarlathotep
Le molosse
Azathoth
Le Descendant
L'étrange maison haute dans la brume
La couleur tombée du ciel
L'affaire Charles Dexter Ward
N'étant pas un adepte du cinéma du genre fantastique, je découvre cet auteur suite à l'essai de Houellecq qui lui a rendu un bel hommage.
L'oeuvre est en lien à l'univers onirique et plus spécifiquement aux cauchemars de l'auteur. Un univers imaginaire qu'il a cultivé en raison d'une existence quelque peu recluse. Ce n'est pas du fantastique pour faire rêver ou nous éblouir à l'instar d'un féérique feu d'artifices, mais le contraire nous faire peur comme on a pu frémir enfant avec les contes tels que le Petit chaperon rouge et Tom pouce. Eh bien, malgré une litanie d'adjectifs appropriés pour décrire les montres et les situations qui menacent notre humanité, j'avoue avoir plus d'émotions avec un thriller qu'avec ce genre de menaces. J'ai quelques difficultés à entrer dans un cauchemar en étant pleinement éveillé, malgré le génie littéraire incontestable de l'auteur. C'est tellement irrationnel que je reste un spectateur éloigné et donc épargné des frayeurs. Ces nouvelles sont pour moi davantage un festival de situations fantastiques, phénoménales qu'épouvantables. Sur ce registre incontestablement Lovecraft est un auteur génial et ce n'est à la portée de n'importe quel auteur de créer un mythe...
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J'ai toujours été intrigué par l'oeuvre de Lovecraft mais le grand nombre de livres et d'éditons publiées m'ont longtemps posé problème. Par où commencer ?

Ce recueil me semble être LA réponse, tant ces nouvelles introduisent très bien l'univers lovecraftien. Histoires inquiétantes, déroutantes, à l'atmosphère oppressante. Monstres horribles, ambiance glauques, traques, carnages. Ces neufs nouvelles montrent la maitrise de l'auteur dans ce style si particulier qui est le sien. Ma préférée ? Il est difficile pour moi de mettre en avant une de ces nouvelles tellement leur qualité est excellente.

A lire après minuit, seul dans une grande pièce éclairée d'une faible lueur…
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Lovecraft étant mort depuis plus de 70 ans, son oeuvre est passée dans le domaine public, et il dispose d'une telle notoriété que toutes les nouvelles de ce livre sont disponibles gratuitement sur les plateformes de téléchargement légales. Pour quiconque possède une liseuse, ce bouquin est donc largement superflu, et ce n'est pas l'avant-propos, long pensum de toutes les adaptations de l'oeuvre de Lovecraft (en livres, séries, films, jeux de rôle...), ou les quelques photos en noir et blanc de lieux ayant inspiré le reclus de Providence qui y changeront quoi que ce soit.
Pour ce qui est des nouvelles en elles-mêmes, outre leur valeur de précurseurs qu'il est difficile de contester, je leur attribue une valeur intrinsèque extrêmement variable.
J'ai trouvé La Cité sans nom, le festival, L'appel de Cthulhu et La maison de la sorcière terriblement descriptives, pompeuses, soporatives, voire absconses.
J'ai été davantage séduit par L'horreur à Dunwich, le cauchemar d'Innsmouth et Celui qui hantait les ténèbres, qui gardent l'atmosphère atroce tout en supprimant les terribles lourdeurs de style et les rafales d'adjectifs et en se préoccupant davantage de raconter une histoire.
Enfin, j'ai été carrément convaincu par Celui qui chuchotait dans les ténèbres et le Monstre sur le seuil qui sont de véritables narrations s'attardant moins sur des descriptions interminables.
Au final, le moins qu'on puisse dire est que la réputation de l'auteur en tant que maître des ambiances d'horreur n'est pas galvaudée, si l'on fait abstraction de ses nouvelles au style si ampoulé qu'on ne voit que cela.
Si son oeuvre témoigne d'une grande originalité pour son époque et est devenue un véritable phénomène de mode qui ne se dément toujours pas des décennies après sa mort, il n'en demeure pas moins qu'au sein même de cette oeuvre, il y a peu de variété. Non seulement les mêmes thèmes reviennent tout le temps, mais aussi les mêmes procédés narratifs, comme celui qui consiste à livrer la chute en préambule, privant dès lors le lecteur de tout suspense, ou celui qui consiste à faire de longs monologues à la première personne pour remplacer les dialogues, ou encore à utiliser la narration à la première personne et au passé.
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La Cité sans nom. Un récit qui aurait mérité d'être un peu élagué, mais qui est intéressant par le côté « dépaysant » (une cité maudite au coeur du désert) et son aspect « préhistorique » (un mystérieux peuple antique qui connu grandeur et décadence avant notre ère). On y trouve également la première mention de l'arabe dément Abdul Alhazred, mais pas de son Necronomicon que H.P.L. n'avait pas encore inventé. Par contre, sa fameuse citation est bien là : N'est pas mort ce qui à jamais dort. Et au fil des âges peut mourir même la mort. Des noms ou termes que l'on retrouve ici ou là dans les récits ultérieurs. Les bases du Mythe…

Le Festival. Un homme arrive pour une réunion familiale dans la petite ville sinistre de Kingport. C'est la Yule (période païenne de Noël) et il suit un étrange vieillard sur un lieu de culte où bon nombre des habitants se rassemblent… Une sorte de version précoce pour le Cauchemar d'Innsmouth, sans doute, avec une lente montée dans l'horreur très maîtrisée.

L'Appel de Cthulhu. Récit mythique, que j'ai déjà chroniqué dans sa version superbement illustrée par François Baranger dans cet article. Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn

L'Horreur à Dunwich. ou L'Abomination de Dunwich. le rejeton des Whateley, curieusement précoce pour son âge et au physique… particulier, se livre à des recherches qui pourrait bien faire venir sur Terre une créature pas vraiment bienveillante. Heureusement, le bibliothécaire flaire les soucis et s'oppose à lui, avant de découvrir l'ampleur de l'horreur dans la maison familiale. Un scénario classique de jeu de rôle, avec un « investigateur » actif, ce qui divise les experts mais qui m'a bien plu même si les surprises ne sont pas vraiment au rendez-vous.

Celui qui chuchotait dans le noir. ou Celui qui chuchotait dans les ténèbres. Un long récit épistolaire qui démarre suite à des inondations dans le Vermont, charriant des corps plus qu'étranges, et qui conduit le « héros » (au sens de HPL, donc le narrateur !) à entretenir une correspondance avec un interlocuteur qui le met progressivement sur la piste d'êtres particuliers relativement hostiles, avant de finalement essayer de le convaincre d'autres intentions. Bien sûr, le lecteur est moins naïf que le personnage principal, et la confrontation est inquiétante à souhait (d'où le titre !). Et il y a même un côté science-fiction très spécial et spatial…

Le Cauchemar d'Innsmouth. Quelle idée que d'aller visiter le port de pêche d'Innsmouth, peuplé d'habitants dégénérés affectés d'une bien étrange maladie de peau ! Si elle ressemble par bien des aspects au Festival, la nouvelle va plus loin dans les descriptions et dans la montée progressive vers l'horreur, au hasard des rues d'Innsmouth, en discutant avec l'ivrogne du coin (saoulé comme il se doit pour le faire parler), et lors d'un séjour dans le miteux hôtel du coin, qui va se révéler plus qu'inhospitalier ! Là encore, le lecteur verra arriver les ennuis bien avant le narrateur, décidément bien crédule (reflet de l'époque et/ou du style ?). Et après cette virée dans l'angoisse et une fuite échevelée vient le moment de la choquante révélation finale !

La Maison de la Sorcière. Là encore, le narrateur cherche les ennuis en allant loger dans la maison, et même la chambre, d'une sorcière pourtant bien connue de la région. Il ne faudra pas s'étonner que son « assistant », un rat à visage curieusement humain, apparaisse ni faire des rêves étranges qui virent au cauchemar cosmique. La nouvelle mêle sciences (ici les fameuses mathématiques à la géométrie non euclidienne) et épouvante (la sorcière, l'homme noir), un mélange assez incongru (où le fameux Mythe n'a guère sa place malgré la présence d'un de ses représentants les plus célèbres) mais finalement plutôt réussi.

Le Monstre sur le seuil. ou La Chose sur le Seuil. Une phrase d'accroche de toute « beauté » (« S'il est vrai que j'ai logé six balles dans le crâne de mon meilleur ami, j'espère par la présente déclaration démontrer que je ne suis pas son assassin.« ), un récit résumé dans les premières lignes puis développé ensuite (un procédé éprouvé chez Lovecraft) et bien sûr des surprises et révélations tout au long de l'histoire, ce fameux monstre – mais pas que – se révélant angoissant à souhait même si là encore le narrateur joue son rôle de naïf. Pour mieux nous surprendre.

Celui qui hante les ténèbres. ou Celui qui hantait les ténèbres. La dernière nouvelle écrite par Lovecraft met en scène, sous une forme altérée, son ami Robert Bloch (à qui on devra plus tard Psychose) ! Une église abandonnée, un clocher poussiéreux où l'on trouve un artefact étrange, des rituels d'invocation… Rien de bon ne peut sortir de tout ça, surtout quand la tempête éclate et qu'une panne d'électricité prive la ville de Providence de la seule chose qui semble pouvoir retenir l'entité prisonnière : la lumière.

Des nouvelles à déguster à petites doses qui manquent parfois de surprise à notre époque (le temps et les lectures sont passées par là) mais qui sont toujours, ou presque, de qualité. Je ne reviendrai pas sur le manque de personnages féminins, ou le racisme latent de Lovecraft (et/ou du lieu et de l'époque) pour en retenir surtout des récits aux confins de l'horreur, du fantastique voire de la SF. Et le fameux Mythe n'est jamais autant réussi que lorsqu'il évoque des créatures cosmiques indifférentes à la pathétique et fugace espèce humaine !

Ce premier tome se termine par un portfolio « Les terres de Lovecraft en images » constitué de photos, noir et blanc bien sûr, des lieux réels ou supposés qui apparaissent dans les textes précédents (qui contiennent d'ailleurs parfois des notes ou plans signés H.P.L.). Un complément intéressant et bien trouvé pour mettre dans l'ambiance (ou inspirer une partie de jeu de rôle) !
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Grandement déçu de ce regroupement de nouvelles.
Fan du jdr de Lovecraft pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher à ces histoires.
C'est long, c'est fade, le genre d'histoires qui auraient peut être une raison de faire frissonner si vous les lisiez de nuit en pleine forêt par une nuit sans lune... Mais aucunement de manière quotidienne.
H.P. a certainement eu son succès car pour l'époque où il écrivait cela devait paraître osé et horrifique, mais rapporté à aujourd'hui c'est d'un ennui et d'une banalité !
Fait donc rare, j'ai abandonné à la 5e histoire, les précédentes m'ayant assommé d'ennui...
Je laisse aux puristes et fanatiques du genre, qui sont prêts à relire les nouvelles 3 fois d'affilée pour y trouver une quelconque valeur...
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Pour être tout à fait honnête, j'ai eu énormément de mal à lire et à terminer ce livre. J'étais assez emballée par ce qui se racontait dans chacune des nouvelles et l'horreur est un genre que j'affectionne et pourtant, j'ai bloqué. Je pense que les éléments du mythes étaient un peu trop présentés de façon « plic ploc » à mon goût et je m'y suis un peu perdue. le tout est assez cryptique, un peu comme si nous arrivions par hasard au beau milieu d'une cérémonie occulte d'une société secrète et il faut relier les points à la façon d'un mythbuster pour y voir un peu plus clair. L'ambiance quant à elle est souvent très lourde et la tension monte crescendo jusqu'à la fin du récit, souvent sinistre. Pour faire les choses bien, je vais parler de chaque nouvelle indépendamment car si elles font partie du même univers, elles restent très différentes, voire inégales.

On commence d'ailleurs très fort avec La cité sans nom, qui plante le décor de manière très retentissante. En d'autres mots, c'est l'angoisse dès les premières lignes et il faut être dans un certain mood pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur. On poursuit la lecture avec le Festival, qui m'a malheureusement laissée indifférente mais qui a le mérite de nous présenter le fameux Necronomicon. C'est avec L'Appel de Cthulhu que j'ai réellement accroché au mythe car on entre dans le vif du sujet et de nombreux secrets y sont révélés. La nouvelle suivante, L'horreur à Dunwich fait partie de ces récits qui rendent fous et dont on refuse de se détacher avant la fin. On y suit la vie de Wilbur, personnage étrange dans son initiation aux arts occultes et à son ascension… Poursuivons avec Celui qui chuchotait dans le noir, qui nous dresse un tableau angoissant à travers des échanges de lettres de plus en plus terrifiantes. On comprend petit à petit ce qui se trame dans les montagnes de cette petite ville du Vermont et on hurle presque sur le personnage principal lorsqu'il décide de s'y rendre. C'est une nouvelle qui est assez lente au démarrage mais je ne regrette pas d'avoir persévéré pour la terminer. Changement de décor et nous passons des montagnes au bord de mer avec le Cauchemar d'Innsmouth, qui nous présente une ville portuaire délabrée où les habitants ne semblent plus entièrement humains. Pour le coup, j'y étais vraiment, j'avais même presque l'odeur de poiscaille dans le nez! J'aurais pu me contenter de la partie de l'histoire qui se déroule à Innsmouth mais je dois dire que la suite et la chute m'ont particulièrement plu aussi. Vient ensuite le tour de la maison de la sorcière, que j'ai détesté. On y suit un étudiant en mathématique qui a percé le mystère du voyage interdimensionnel (si j'ai bien compris, cette nouvelle était trop technique pour moi) et qui se fait harceler par l'esprit d'une sorcière et de son ignoble familier homme-rat au nom ridicule : Brown Jenkin. Je ne vais pas mentir, je l'ai lue en diagonale car elle m'ennuyait et je ne suis pas arrivée à accrocher. Heureusement, la nouvelle suivante, le monstre sur le seuil a vite fait de me faire oublier la déception rencontrée avec la sorcière. Cette histoire est complètement tordue mais je l'ai adorée et je l'ai trouvée beaucoup plus complète que les autres. Ce qui est délicieux, c'est qu'elle se recoupe avec les autres et que si on comprend bien ce qu'il se passe, on reste pourtant impuissants devant l'horreur de la situation et la folie qui en découle. Enfin, clôturons avec Celui qui hante les ténèbres qui ne m'a pas laissée un grand souvenir, une fois encore, on y retrouve un personnage obsédé par ses recherches et qui par la force des choses, invoque une entité qu'il aurait mieux fait de laisser tranquille. le rythme était franchement trop lent pour moi et j'ai zappé quelques passages pour au final être déçue car il ne se passe pas grand chose.
Lien : https://cassyown.com/2022/01..
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J'aime beaucoup cette édition (j'en ai d'autres) des oeuvres de Lovecraft, tout d'abord parce que ce sont de beaux ouvrages avec la couverture illustrée par Loïc Muzy qui a fait des merveilles pour réinventer une iconographie horrifique autour de Lovecraft. Ce tome 1 est illustré à l'intérieur par des photos noir et blanc des "terres de Lovecraft", la Nouvelle Angleterre. Ce sont, à ce que j'en comprends, des photos d'époque qui ont été choisies et sous titrées avec des lieux évoqués dans les romans.
Venons en au contenu : 50 pages d'introductions racontant l'essentiel sur la carrière et l'oeuvre, et presque 400 pages de nouvelles illustres : la cité sans nom, le festival, l'appel de Cthulhu, l'horreur de Dunwich, celui qui chuchotait dans le noir, le cauchemar d'Innsmouth, la maison de la sorcière, le monstre sur le seuil, celui qui hante les ténèbres. Une belle selection!
Les nouvelles font 20 à 80 pages, et elles sont intenses. Les traductions sont de Maxime le Dain ou Sonia Quémener, deux traducteurs de l'éditeur et je trouve qu'ils ont fait du bon travail pour rendre le style ample, riche et évocateur de Lovecraft. C'est pour moi une édition de référence qui trône dans mon salon et qui remplace agréablement ces affreux petits livres de poche si usés. Et c'est un bonheur chaque fois que je me replonge dans ces textes déjà connus.
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Je suis fan de Lovecraft. Cela fait trois fois que je relis son oeuvre en 30 ans la seconde lecture m'avait laissé sur la triste réflexion que je me faisais peut être vieux pour l'horreur cosmique... J'ai donc plongé sans grande conviction dans cette nouvelle traduction et en sort subjugué : le style a gagné en légèreté et en rythme sans perdre le bonheur morbide et innommable qui fait tout son charme, le vocabulaire a été également remis au goût du jour, certains passages sont davantage fidèles à l'édition originale avec ses lourdeurs, ses répétitions, ses détails (Lovecraft était payé au mot). Les 9 nouvelles réunies constituent les bases pour découvrir HPL associées à la (longue et complète) introduction sur l'oeuvre, la thématique, la descendance littéraire et artistique de l'auteur. Nouveaux lecteurs, fans inconditionnels, collectionneurs (le port folio est magnifique, on s'y croirait...), n'hésitez pas!!!!!

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