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Critique de Lademoiselleauxcerfs


Dans cette société, l'objectif de toute une vie est d'entrer dans le plus grand et le plus beau gigastore, Days. Seuls les clients avec un joli compte en banque et une carte sont autorisés à pénétrer dans l'enceinte du bâtiment. À Days, tous vos rêves sont possibles mais à vos risques et périls.

Nous suivons plusieurs personnages, le premier que l'on rencontre se nomme Franck. Il s'occupe de la sécurité du gigastore, je ne l'ai pas particulièrement aimé, je l'ai trouvé assez fade malgré les rebondissements du roman. Nous faisons ensuite la connaissance de Linda, une femme qui m'a vraiment plu. Dans ce personnage se trouve tous les stéréotypes de l'acheteur compulsif et cela collait parfaitement aux messages que souhaitait faire passer l'auteur. Les gérants du magasin font aussi parti de l'histoire, ce que j'ai aimé chez eux, c'est qu'ils sont représentés comme des divinités alors que ce sont des humains comme d'autres, cela montre vraiment à quel point ce gigastore est important dans la population.

La science-fiction n'est pas un genre que j'affectionne, je redoutais de ne pas aimer. Contrairement à mes craintes, j'ai apprécié. le rythme est parfois lent à cause de descriptions pas toujours utiles et à d'autres moments, James Lovegrove capture le lecteur dans un tourbillon de péripéties. Il faut vraiment suivre le cours de la lecture afin de ne pas se perdre dans les termes et noms utilisés car parfois, je ne savais plus quel individu exerçait tel métier.

Ce petit pavé m'a fait prendre conscience de nombreuses choses. Durant ma lecture, j'avais souvent en tête l'image d'individus se battant durant les soldes et je pense que c'est ce que James Lovegrove a voulu nous montrer. En effet, dans cet ouvrage, nous pouvons observer jusqu'où les humains sont prêts à aller ou à faire pour obtenir quelque chose, je parle ici du sens péjoratif de l'acquisition d'un bien. Les exemples sont parfois excessifs mais malheureusement jamais très loin de la réalité. Cette lecture fait réfléchir à la surconsommation, à la violence et à ces grandes surfaces qui dominent notre société. Bien que ce soit de la science-fiction, il y a une immense part de réel.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..
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