Je ne sais pas pour vous, mais moi, il m'arrive de refermer le livre d'un auteur, ou d'une auteure, dont je n'avais encore rien lu jusque-là, et dont j'ai soudain envie de TOUT lire. C'est ce qu'il vient de m'arriver avec le dernier roman de
Rosalie Lowie.
Oui, j'ai un peu honte de l'avouer ici,
la malédiction de Reggio, est mon premier de l'auteure wimereusiene.
On commence l'histoire en Italie dans les années 70, pour nous retrouver sur la côte d'Opale de nos jours. Il y a de nombreux personnages, dont on s'imprègne, grâce à une écriture en immersion dans leurs psychés, dans leurs failles. La tension que réussi à maintenir Rosalie permet au lecteur de prendre la dimension de l'intrigue, d'en ressentir chaque remous, et de vivre ce livre comme une réelle expérience sensorielle.
Le final est totalement réussi, je ne l'avais pas anticipé. Après autant de rebondissements, il faut saluer la maitrise de
Rosalie Lowie, car tout est précis, cadré, sans félure…
Merci aux éditions « Les nouveaux auteurs », comme on peut s'en douter en lisant ce qui est plus haut, j'ai adoré cette lecture.