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Critique de Esorlecram


Rosalie Lowie a réussi cet exploit de me faire aimer un roman dans lequel le personnage féminin principal raconte ses états d'âme à longueur de pages !
Romy est une jeune fille de 16 ans qui a gardé son coeur d'enfant. Elle est grosse, myope, mais demeure quasi toujours gaie, optimiste, profite pleinement de tous les moments heureux qu'elle passe au « Domaine », dans la nature, entourée d'une famille formidable. Elle est pourtant harcelée par une méchante élève de sa classe, qui a la bonne idée de se faire assassiner ce qui résoud le problème. Romy est d'abord suspectée, bien sûr, mais cela ne dure guère et l'énigme policière n'apparaît que de temps en temps dans le récit.
Mais revenons à cette famille « formidable », si peu conventionnelle, dénuée de préjugés, où chacun se sent libre tout en étant fortement lié aux autres. Bref une famille « bizarre » comme disent les voisins. Gigi, la mère de Romy, en est le centre, le moteur. Elle ne parle jamais du père biologique de Romy, a rencontré Pablo l'artiste, le « vrai » père de sa fille, celui qui l' a aimée. Il a perdu accidentellement l'usage des deux jambes et sa virilité, , mais continue à sculpter et à peindre. Il forme avec Gigi un couple merveilleux. Vivent aussi au « Domaine » André, le frère de Gigi, et Edison, l'étranger, l'« homme a tout faire », amant de Gigi reconnu comme tel sans problème (il faut bien que le corps exulte !) S'ajoute à eux de plus en plus souvent Dylan, l'ami de Romy, non, pas le « petit » ami bien qu'elle en soit amoureuse, mais Dylan est beau et Romy l'imagine gay. J'oubliais le chat Bowie : Romy est folle du chanteur.
Tous ont connu l'un ou l'autre drame. Ainsi André se sent-il responsable d'un accident qui a coûté la vie à un collègue. Tous ont vu mourir le petit Désiré, le frère de Romy, qui souffrait d'une maladie orpheline. Et pourtant il se dégage de tous ces personnages une force incroyable qui leur permet de surmonter les drames pour vivre pleinement grâce aux liens qui les unissent. Je ne comprends donc pas le sous-titre de « roman noir » affiché sur la couverture..
Un dernier mot sur le style, léger, spontané, un peu à l'image de Romy.
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