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Critique de sandrinetcompagnie67


Lors de la perte de sa grand-mère, Elisa prend connaissance d'un récit que sa grand-mère lui a destiné après sa disparition.

Elisa fait connaissance de sa grand-mère, jeune fille qui rêve d'évasion et de liberté, mais qui est emmaillotée dans les fils de sa vie d'alors, de ses parents dont elle a honte et de sa petite soeur fragile qu'il faut qu'elle protège.


Les thèmes présents dans le roman sont :
- la fuite
- Quand les ancêtres s'en vont d'une manière ou d'une autre, c'est toutes les fondations qui s'écroulent
- Les souvenirs d'enfance qui construisent notre vie d'adulte
- L'amour
- le manque
- La place de la femme dans la famille et la société dans les années 20/30 et au 20ème
- Quand la modernité et le besoin de liberté dérangent
- Les années 20, Époque où pour les femmes tout commence à devenir possible si elles en ont le courage et l'opportunité
- Avoir l'envie mais pas les moyens d'une autre vie
- L'alcoolisme
- le courage
- La violence
- Se taire, c'est accepter
- La peur de rester et la peur de partir
- Résister pour exister
- Curé : Dieu ou Diable ??
- Les ouailles manipulés par les religieux
- L'univers paysan comme si l'on y était
- Les mariages arrangés pour conserver et agrandir les fermes
- La peur de reproduire le schéma familial
- « Nier les vivants au profit des morts »
- La douce folie
- La folie des fous


Ce roman m'a beaucoup touchée. En décrivant Jeanne, Rosalie Lowie m'a beaucoup fait penser à la mienne. J'ai été emplie de nostalgie. de la retrouver, de l'avoir perdue, d'avoir manqué des choses essentielles avec elle.

Deuxième chapitre : flashback 6 mois plus tôt
Voyage de 1905 à 1997

En nous faisant voyager de 1905 à 1997, l'auteure compare sans le vouloir (??) deux époques avec des mots extrêmement choisis pour créer une atmosphère pleine de poésie et de nostalgie aussi.

Retrouver Jeanne tour à tour grand-mère irremplaçable et aimante d'Elisa et adolescente à l'époque des années folles donne un rythme au livre et le rend très attachant.

Elisa ne se doute pas que la campagne qu'elle aime tant était du temps de la jeunesse de sa grand-mère une prison dont elle ne rêvait que de s'échapper.

Conclusion : Ce n'est pas l'endroit qui fait l'attrait, ce sont les gens qui y habitent.

Être lectrice de ce roman a été un doux moment, triste aussi et j'ai pu réfléchir au sens de la vie. Ce qui n'est pas peu. Merci beaucoup Rosalie Lowie.

Merci Rosalie de m'avoir rappelé qu'à l'aide de sacrifices faits par d'autres femmes d'autres générations, je suis la femme que je suis aujourd'hui.

Ah que ces libellules, symboles de l'amour , de l'enfance et de la douce folie m'ont éloigné de ma routine le temps d'une lecture !
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