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Critique de cegeglyx


Bon j'avoue, quand je l'ai fermé je n'ai pas pu me retenir de relire le début. Malcolm Lowry nous livre, sous l'apparence du désordre, un roman remarquable de maîtrise. Ne dit-on pas, pour les acteurs que le plus difficile est de jouer une personne ivre ? C'est la même chose pour les écrivains, comment rendre cette obsession, ces "trous" dans le temps, cette répétition perturbée par des variations infimes ... Eh bien, je dois le reconnaître, par son écriture, par l'organisation de la trame narrative, Malcolm Lowry y est parvenu. Bien entendu, ne l'ayant lu qu'une fois, je n'ai pu qu'entrevoir le grand sujet du roman, le démon. Je le devinais, écrasé par le poids de ces deux volcans énormes (qui pourtant son présentés comme quelque chose de positif, par moments). de mémoire, le docteur Vigil affirme que l'ivresse du Consul vient d'une maladie de l'âme ; de mon mieux j'ai essayé de déterminer quelle était cette maladie de l'âme ; est-ce la culpabilité liée à l'ancienne exaction qu'il a commise ? Alors, le parallèle avec Lord Jim serait trop poussé ; pourquoi mentionner tout le sujet de la Kabbale, sur laquelle le Consul dit préparer un livre, que vient faire cette histoire d'amour avec Yvonne ? Quel est le rôle de Hugh dans tout ça ? Je continue néanmoins de pencher pour cette théorie, car l'issue du roman, et tout le parallèle avec la parabole du Bon Samaritain me laissent penser que le Consul avait un poids sur la conscience lié à un manquement au devoir de charité ; il recevrait le dernier "companero" qui lui est adressé par un inconnu avec tant de joie car il le verrait comme un pardon. Mais cette analyse ne me satisfait pas. Je n'apporte aucune réponse, je le crains, et je suis aussi déçu que vous. J'espère en trouver moi-même quand je le relirai, avec plus d'attention, cette fois. Alors, je me pencherai avec plus de rigueur sur les innombrables références littéraires du roman.
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